Le temps d’un livre, peut-être deux
Parfois l’envie d’un lieu presque désert. Un endroit sans fil qui me connecte au monde réel. Une pièce isolée qui me rendrait inatteignable quelques heures. Le temps d’un livre. Peut-être deux.
*sur une toile de Roy North
A la Villa Amélia..
« Elle aimait de façon passionnée, obsédée, la maison de zia Amalia, la terrasse, la baie, la mer. Elle avait envie de disparaître dans ce qu’elle aimait. Il y a dans tout amour quelque chose qui fascine. Quelque chose de beaucoup plus ancien que ce qui peut être désigné par les mots que nous avons appris longtemps après que nous sommes nés. Mais ce n’était plus un homme qu’elle aimait ainsi. C’était une paroi de montagne où elle cherchait à s’accrocher. C’était un recoin d’herbes, de lumière, de lave, de feu interne, où elle désirait vivre. Quelque chose, aussi intense qu’immédiat, l’accueillait à chaque fois qu’elle arrivait sur le surplomb de lave. C’était comme un être indéfinissable, euphorisant, dont on ne sait pas par quel biais on se voit reconnue par lui, rassurée, comprise, entendue, appréciée, soutenue, aimée. » Pascal Quignard
Comment by chantal — 17 juillet 2009 @ 7:03
J’ai connu un type que lisait les choses toujours en diagonale. Je viens d’essayer pour voir ce que ça donne :
Elle, Elle qui mots qu’elle c’était chose de biais Pascal
Je me rends bien compte que ça ne fait aucun sens… Comme quoi il y a des fous partout.
Comment by Zin Zin — 17 juillet 2009 @ 22:46