Le pont de neige 3
Le soir de ta venue, rappelle-toi.
La lumière s’étonnait
de sourdre par nos yeux
comme aux anges
« des ailes du désir ».
Sur tes lèvres, sur les miennes
un doigt :
ce que tu délivres,
ce que je retiens, un secret
pour le phylactère de la mémoire.
Une joie toujours en perdition
qu’un battement de cœur reprend
sans désemparer.
Si je la veux à demeure.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice de Marie Vermeulen-Breedt