Le masque
Quel masque couvre parfois notre regard? Quel visage présentons-nous à autrui? Y a-t-il des jours où on voudrait se voiler les yeux? Questions qui surgissent quand nos yeux parlent trop et ceux des autres pas assez. Questions qui surviennent quand quelqu’un semble lire en nous et que nous ne percevons pas ce que cache certains yeux fuyants.
Et tant pis si je suis un livre ouvert, je laisse les masques aux autres.
*sur une toile de Carrie Ann Baade
« Et tant pis si je suis un livre ouvert, je laisse les masques aux autres. »
Quel plaisir de lire cette phrase Lali ! J’adhère totalement. Et oui, comment certaines personnes peuvent-elles établir une relation vraie et sincère, si celles-ci avancent toujours masquées. Faire de tout un mystère ! Je fuis ce genre de personne. J’aime les personnes naturelles, sans faux semblant.
Comment by chantal — 29 janvier 2009 @ 19:33
À propos de livres… Je viens de m’acheter « ma vie sexuelle chez les pingouins »… il n’y que des pages blanches. Bizarre…
Je l’appelle mon petit livre blanc sur la sexualité.
J’ai pensé le faire dédicacer mais je trouve que cela va tacher mon livre… et puis je trouve un peu idiot de dédicacer un livre blanc. Non?
Comment by Art Mélo — 29 janvier 2009 @ 21:12
Certains cultivent l’équivoque, c’est ainsi ! Peut-être leur manque-t-il simplement, un peu de bonheur pour montrer leur vrai visage.
Des pages blanches , ici ? C’est un comble ! Art Mélo, tu nous leurres avec tes pingouins !
Comment by Margalide — 30 janvier 2009 @ 1:39
Désolé Margalide, mais tu es certaine qu’au jardin de Lali on cultive l’équivoque?…
J’ai cherché dans la toile et je ne trouve aucune plante ni fleur portant ce nom-là. Tu en es certaine qu’il s’agit de la bonne orthographe?…
Et puis pour les pingouins je crois que tu as raison… Il y en a même un, plus entreprenant, qui m’a dit à tout à leurre…
Comment by Armando — 30 janvier 2009 @ 4:26
Que Lali et Chantal m’excusent si j’ai pu, bien involontairement, les froisser.
L’équivoque était probablement dans mon propos…
Je n’ai voulu faire aucun sous entendu, j’ai voulu tout simplement appuyer l’affirmation de Lali. Elle s’est avérée maladroite et j’en suis très peinée.
Sache, Armando, que je n’ai jamais cultivé cette fleur, celle que j’aime s’appelle la droiture.
Encore toutes mes excuses, Lali.
Comment by Margalide — 30 janvier 2009 @ 5:10
Margalide, ton commentaire ne recelait rien de tel, ne te chagrine pas pour rien!
J’y ai lu ton appui, et je le lis toujours!
Allez, souris!
Comment by Lali — 30 janvier 2009 @ 5:21
Merci de tout coeur, Lali !
J’ai aussi beaucoup de susceptibilté (s) dans mon jardin ! Ces fleurs sont trop envahissantes et je ne suis jamais parvenue à m’en défaire !
Le sourire est revenu.
Comment by Margalide — 30 janvier 2009 @ 6:02
Margalide, surtout, ne te fais » aucun souci » Je n’ai rien lu de blessant dans tes propos ! Sois en assurée !
Bien au contraire, j’ai trouvé beaucoup de sensibilité dans ta réflexion » Peut-être leur manque-t-il simplement, un peu de bonheur pour montrer leur vrai visage. »
Ce qui prouve ta compréhension et ta grande tolérance envers autrui ! D’ailleurs, j’ adhère à ton ressenti.
Tu vois, si je reconsidère moi aussi, ce que j’ai écrit… je trouve que je n’ai pas été au bout du bout de ma réflexion. Je rajouterai donc ceci.
Ce que je fuis, ce sont les gens qui profitent que vous êtes quelqu’un de sincère et vrai, catalogué de » livre ouvert » , et en profite même pour vous tirer les vers du nez (selon l’expression populaire ) dans l’ unique dessein de s’en servir contre l’autre, en lui adressant des paroles acerbes et blessantes.
Passe donc une bonne journée Margalide et ne te fais pas un sang d’encre à ce sujet ! Je sais de quoi je parle !
Au fait, quelqu’un peut-il nous dire comment moins se poser de questions ? Denise, peut-être… qui est remplie de tant de sagesse;..
Nuages de bises à toi Margalide. Eh oui, Armando j’ai cru comprendre que tous les petits amis aimaient … Y en a pour vous aussi, il va sans dire !
Bonne journée à Lali et à vous tous.
Comment by chantal — 30 janvier 2009 @ 6:32
Oh ma pauvre Margalide… mon jeu de mots a mis un nuage dans ton ciel bleu… je suis un vilain petit taquin. Pour me faire pardonner, je te propose un clin d’oeil, un sourire ou un bisou.
Allez ne soyons pas radins… tu auras les trois et de tout mon coeur.
Tiens, susceptibilité serait donc aussi une plante ou une fleur?… attends un peu, je vais faire un tour dans google pour voir si je trouve quelque chose. Je reviens…
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Soyez heureux et davantage
lisez le bleu dans mes nuages
Ne vous inquiétez pas pour le vilain boy
Il y a un joli poème de Flairjoy
Comment by Armando — 30 janvier 2009 @ 6:36
Il y a des masques qui font beaucoup de bien! J’en ai d’ailleurs plusieurs faits maison: à l’avocat, à la tomate, et un autre aux concombres.
Mais le plus performant est le masque d’automne d’Ella Debellefeuille.
Comment by Armèle — 30 janvier 2009 @ 7:22
Pas » susceptibilité » Armando . Il s’agit plutôt de sensibilité exacerbée. Hypersensible, si tu préfères. I Apprécier une situation avec ce genre de sensibilité peut se révéler destructeur à la longue… C’est pourquoi j’attends la visite de Denise, avec impatience..
La nature prouve qu’elle nous veut du bien puisqu’en nous donnant des larmes elle nous donne le meilleur : la sensibilité. Juvénal
Cette citation m’interroge ! Et dans le cas d’hypersensibilité elle veut quoi la nature ?
Comment by chantal — 30 janvier 2009 @ 7:22
Ce doux nuage de bises sur ma joue, Chantal, est un vrai bonheur ! Je suis très touchée, merci !
Le clin d’oeil accompagné du sourire, c’est beaucoup, Armando, mais avec le bisou…. c’est plus qu’il n’en faut !
Tiens, j’en fait de même et je t’envoie aussi une brassée d’amitiés. Il y en beaucoup dans le jardin de Lali, mais celles-ci viennent d’une autre contrée, leur reflet en est différent.
Finalement, je vais laisser quelques susceptibilités bleues dans mon jardin. Le résultat en est tellement chaleureux !
Comment by Margalide — 30 janvier 2009 @ 7:53
Ne portons-nous pas tous des masques?
Ne serait-ce que notre propre corps que l’on traîne souvent comme une carapace!
Est-ce que notre apparence extérieure reflète vraiment notre « être » intérieur? Est-ce possible d’avoir une telle authenticité?
Est-ce vraiment utile ou important?…
Comment by Flairjoy — 30 janvier 2009 @ 7:59
Flairjoy, Il n’y a rien de péremptoire dans notre réflexion… A chacun(e) de répondre à ces questions….
A chacun(e) de savoir l’image qu’il désire renvoyer aux autres. Par contre, même en voulant être vraie, on n’empêchera pas les jugements de valeur de certain(e)s personnes !!!
Hélas ! c’est la nature humaine !
Mon avis personnel… Je me soucie guère de l’apparence extérieure d’une personne ! Et pour cause, non seulement, c’est mon tempérament naturel !
Secondo, une infirmière qui s’attacherait à l’extérieur plutôt qu’aux qualités du coeur, ce serait un comble. Elle peut changer de métier !
Comment by chantal — 30 janvier 2009 @ 9:39
Merci Chantal pour ta gentille phrase mais quelle responsabilité…
Je vais te répondre que je n’ai aucun masque comme tant d’autres ! Pourquoi faire d’ailleurs ?
Je pense que de porter des masques, ne rend pas les gens plus heureux, au contraire.
Pourquoi se compliquer l’existence ? La spontanéité est tellement plus simple, chaleureuse.
Comme tu le dis dans ton premier commentaire, il y a des personnes qui « font des mystères de tout ». Cela est vrai. Il y a aussi ceux qui portent le masque « prêcher le faux pour savoir le vrai… » J’ai connu et je trouve cela intolérable ! Il faut, à mon avis, éviter ces personnes à tout prix. Elles font beaucoup de mal.
Je n’ai pas de recette miracle, tout ce que je peux dire, c’est de rester naturel, soi-même, parler franchement, pleurer même devant un personne, pourquoi pas si cela fait du bien ou laisser éclater sa joie. C’est ce que l’on ressent au fond de soi qui est important.
Bisous
Comment by Denise — 30 janvier 2009 @ 10:45
Ah Denise, que ça fait du bien de te lire. A l’unisson ! quel bonheur ! BiZzzz
Comment by chantal — 30 janvier 2009 @ 11:29
Comment sont les gens ?
Voilà un conte qui nous rappelle une vérité aussi essentielle qu’existentielle. Nous brassons parfois des pensées noires et la vie nous parait alors bien sombre. Dans ces moments là il est très utile de se rappeler que la vie n’est pas sombre. Seules nos pensées le sont.
La vie n’est pas lumineuse pour autant, ce serait une erreur -agréable- de le croire. La vie est la vie, l’amour en fait partie autant que la maladie ou la mort, un champ de fleurs autant qu’une zone industrielle.
Il ne tient qu’à nous de nous y sentir à notre place, quel que soit le lieu et l’instant.
Comment sont les gens ?
Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui dit :
Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit :
Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même :
Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
Comment by chantal — 30 janvier 2009 @ 13:05
Merci Chantal pour ton commentaire, vrai ! Chacun a son lot de bons et de moins bons moments dans la vie car c’est ainsi…et comme tu le dis très justement, « Il ne tient qu’à nous de nous y sentir à notre place ».
Bisou
Comment by Denise — 30 janvier 2009 @ 14:42
Je me tiendrai désormais à la mienne, Denise. Pas d’inquiétude.
Comment by Armando — 31 janvier 2009 @ 15:51
Loin de moi l’intention de blesser, mais pouvez-vous me dire qui est cet Armando dont on débat sur la place publique, en oubliant ou en faisant abstraction que, tout comme vous, peut-être a-t-il une sensibilité cachée derrière ses clowneries.
Il n’aurait pas mieux fallu faire vos réflexions en privé au lieu de sur la place publique?… Surtout que la personne dont on parle ne vous a pas demandé de brosser son portrait psychologique.
Les gens sont des êtres précieux et fragiles. Ils ne sont pas le reflet de nos appréhensions et de nos angoisses, mais ce qu’ils sont tout simplement.
Je vous déçois sans doute, mais je ne pense rien de vous. Pourquoi faut-il penser toujours quelque chose d’autrui?… Penser, c’est déjà le juger, non?
Je ne m’inquiète pas de ce vous pouvez penser de moi. Ce que vous pensez de moi n’est pas ce que je suis. Ce n’est que ce que vous pensez. Rien d’autre.
Par contre, je serais incapable de faire de vous un débat public. Question de droiture. Pour ne citer qu’une d’entre vous. Les mots qui blessent sont souvent valables dans les deux sens.
Je ne peux que vous inviter à réfléchir. Je n’attends pas de réponse.
Je retourne à ma place.
Merci de m’avoir lu.
Comment by Armando — 3 février 2009 @ 2:51