Le lecteur et celle jamais à l’heure
Il a peut-être ouvert un livre en l’attendant. Ou peut-être n’ose-t-il plus l’attendre tant elle est en retard. Et peut-être parce que le liseur d’Antoine Martinez a ouvert un livre oubliera-t-il les minutes à l’horloge et sera-t-il dérangé par elle quand elle arrivera, essoufflée, prétextant une folle raison, comme toujours, pour expliquer son retard qui est plus qu’un retard et qui pourrait laisser croire qu’elle a tout simplement oublié? Peut-être devrait-il même oublier lui aussi une femme qui n’est jamais à l’heure?
Jamais à l’heure mais elle a l’heur de lui plaire alors…
Comment by Jean-Claude — 9 décembre 2007 @ 14:10
Très jolie phrase JC. Comme c’est beau !
Comment by Denise Rossetti — 9 décembre 2007 @ 16:01