Le centre blanc 3
Elle est venue d’un autre siècle. D’une époque qui n’a rien à voir à celle de Nicole Brossard. Et pourtant, la lectrice de Joshua Johnson s’est arrêtée longuement devant ces mots tirés du Centre blanc.
DÉPART
pour bercer le jour à l’écorce de ton regard
il faut le souffle de l’absence
et l’écho des lisses distances
l’aquarelle fragile des gestes étirera
l’éclipse languie de ton départ
et des caravanes d’oiseaux brilleront
des parfums d’ambre jusqu’à ton retour