Le caveau de famille
J’avais tellement aimé Le mec de la tombe d’à côté que je me délectais d’avance de sa suite, Le caveau de famille. Or, je me suis réjouie trop vite. La suite n’est pas à la hauteur de mes attentes malgré l’écriture toujours aussi colorée de Katarina Mazetti et son sens des descriptions bien particulier qui vous donne l’impression d’être sur les lieux ou dans la peau des personnages, ce couple improbable créé dans Le mec de la tombe d’à côté. J’ai eu l’impression de lire une suite de lamentations plutôt qu’un roman humoristique. Des lamentations sur tout. L’argent. Le dur travail de la ferme. La vie de mère. Les voisins. La culture. Les vacances. Et encore l’argent. Toujours l’argent. Presque à toutes les pages.
Autant Le mec de la tombe d’à côté possédait fraîcheur et légèreté, autant Le caveau de famille est en dénué, croulant sous les longueurs, la lourdeur, les répétitions et les jérémiades. Dommage.
Je ne dis pas que l’auteure aurait dû noyer les difficultés de ses personnages dans l’eau de rose, mais elle aurait gagné en faisant d’eux des gens un peu plus agréables autant pour leur entourage que pour les lecteurs. Eux qui avaient un petit quelque chose dans Le mec de la tombe d’à côté sont devenus, en cohabitant, tout simplement antipathiques.
J’ai ce livre près de moi, le soir. Je t’en dirai plus dès que je dépasserai les dix premières pages.
Comment by LOU — 16 septembre 2011 @ 6:29
Tout à fait d’accord avec toi… Tu fais un concentré parfait de ce que je pourrais en dire… C’est dommage, le premier était vraiment une réussite… Celui ci est presque déprimant…
Comment by L'or des chambres — 18 septembre 2011 @ 5:23