Le carnet de Montréal 6
Comme celles qui l’ont précédée, la lectrice peinte par Francisco Sanchis Cortés a été séduite par les mots de Carl Norac et de son recueil Le carnet de Montréal. Particulièrement par ceux-ci :
25 mai
Je ne change pas de langue, je change de continent. Je ne change pas d’espace, je change d’ailleurs. Je ne change pas de souffle, je change de latitude. Je ne change pas de regard, je change de parhélie. Je ne change pas de voix, je change de silence. Je ne vais pas au nord, je reviens de moi-même. Le seul lieu où je suis suffit à me donner l’envie de respirer et la force d’écrire.
Comme j’aime ces mots.
En plus j’en apprends un nouveau, je ne connaissais pas parhélie.
Comment by Lautreje — 10 septembre 2010 @ 11:34