L’aveu 1
Nombreux étaient les recueils à tenter la lectrice de Coles Phillips. Mais c’est finalement sur le premier livre qu’elle avait choisi qu’elle a décidé de s’arrêter. Un recueil du poète Michel Pleau intitulé L’aveu tout simple d’un visage, qui l’avait séduite par son titre, puis par ses mots.
Notamment ceux-ci :
Je confonds les neiges mortes
et les saisons de rouille
l’absence prend forme
l’âme tremble en ses propres eaux
la terre renonce aux murmures
quand elle soutient la nuit