Lali la gourmande
La gourmandise, au contraire de la faim et de la soif, qui sont des besoins, est un art de vivre.
Proche du plaisir des sens, la gourmandise est mon mode de vie. Non pas limité au chocolat ou à tout ce qui se mange, comme certains pourraient le croire, étant donné que j’aime bien vous faire partager mes petits plaisirs « gastronomiques » ou délices sans prétention, mais bien à un champ tellement vaste que je n’ai pas fini de l’explorer.
La gourmandise est une forme d’appétit de vivre, un désir de goûter. Mais aussi de humer, de se régaler des yeux. Qui va du plaisir de manger avec les doigts au son d’une cuisson vive.
D’accord, d’accord, je vous le concède, tout cela est bien proche de la bouffe. Mais écartons-nous un peu de la cuisine juste pour voir.
La gourmandise existe-t-elle hors du contexte qu’on lui connaît ?
S’il ne m’en faut trouver qu’un seul, c’est tout trouvé. Aimer embrasser est lié à la gourmandise, j’en suis convaincue.
Embrasser est, au même titre que le chocolat ou tout autre mets qui vous fait saliver, un déclencheur d’émoi des sens.
Et la gourmandise n’est peut-être que ça, un plaisir infini à déclencher un émoi des sens qui verra son apogée à la première bouchée. Et qui ne pourra qu’être maintenu par une autre bouchée, puis une autre, et une autre encore.
La gourmandise serait donc un art de vivre oral ?
Je vais laisser la question en suspens pour le moment et voir quelles avenues j’emprunterai pour pousser plus loin mon expertise. Et continuerai de vous faire partager les objets de ma gourmandise, bien entendu.