La vérité en six lettres
Combien de temps peut-on vivre dans le mensonge? Toute une vie? Telle est la question que pose le roman de Marie Nurowska, Un amour de Varsovie, qui met en scène une jeune femme qui réussit à quitter le ghetto de Varsovie et « emprunte » une identité qui lui permettra de passer inaperçue et de tenter d’oublier qu’elle a été prostituée pour ne pas mourir de faim et nourrir son père.
Or, peut-on passer d’une vie à l’autre? Peut-on oublier ses propres racines et devenir une Polonaise catholique? Peut-on aimer et vivre auprès de celui qu’on aime en taisant la vérité? Peut-on aussi aimer deux hommes en même temps parce qu’on a deux identités et que ces deux hommes n’aiment pas la même femme?
En six lettres qu’elle n’enverra jamais, échelonnées sur vingt-cinq ans (de 1943 à 1968), Elzbieta-Krystina écrit à celui qui partage sa vie. Sans pudeur et sans censure. Et qui s’intéresse aux tourments de l’âme humaine et au mensonge, qui se demande si l’autre doit vraiment tout savoir de son passé comme de ses pensées les plus intimes, trouvera dans ce roman matière à réflexion. Tout en sachant d’avance qu’on ne guérit jamais tout à fait de son passé.
Tout pour me plaire ce livre, l’époque, le sujet et la correspondance
Lali si tu te mets toi aussi à faire crouler mes étagères je vais te mettre à l’amende
Comment by Dominique — 25 mars 2010 @ 4:06