La sonate du jeudi
S’il est un pianiste québécois à propos duquel tout le monde est d’accord, celui qui en est encore à découvrir les œuvres majeures de la musique classique comme le critique le plus difficile qui prétend avoir tout vu et tout entendu, c’est bien Marc-André Hamelin, dont la réputation n’est plus à faire, si bien que ces prochaines semaines vous pourrez assister à un de ses concerts tant au Portugal, en Allemagne, aux États-Unis, au Brésil qu’au Québec.
L’album que le pianiste a consacré à Dukas et à Delvaux en 2006 est un de ceux qu’il me plait d’écouter de temps en temps. Pour la maîtrise de l’artiste. Pour sa sensibilité. Pour la finesse de son interprétation.
Pour le plaisir, voici donc le premier mouvement de la Sonate en mi bémol mineur de Paul Dukas :