La sagesse d’Orpha
Dès que j’ai lu ce billet signé BelleSahi, j’ai su que j’aimerais moi aussi Notre petite vie cernée de rêves de Barbara Wersba. Peut-être parce qu’on y parle de littérature et de théâtre. Peut-être à cause de l’illustration de la couverture dans laquelle je me suis reconnue.
Mais aussi, maintenant que j’ai dévoré ce roman destiné aux adolescents publié en 1968 sous le titre The Dream Watcher et traduit en français quarante ans plus tard, parce qu’il est questions de différence et des rêves qui sont en nous à propos desquels Orpha affirme : « Les rêves sont la matière de la vie, mais il faut les surveiller et les protéger, comme on protégerait un magnifique château. »
Nous sommes tous des Albert d’une certaine manière. Des adolescents déguisés en adultes qui tentent de vivre leurs rêves ou de les conserver bien au chaud si ces rêves sont pour le moment inatteignables. Nous sommes tous un peu des Albert, mais nous n’avons pas tous eu le bonheur de croiser un jour Orpha, une vieille dame de 80 ans, un peu fantasque, vivant au milieu de ses livres et de ses souvenirs. Mais qu’à cela ne tienne, il suffit d’ouvrir ce livre pour qu’elle nous livre sa sagesse…
Je suis intriguée par ce livre, il n’y a pas que les ados qui ont le droit de le lire ? une vielle dame de 80 ans ça ça me ressemble déjà plus !
Comment by Dominique — 23 janvier 2011 @ 2:48