La page 123
J’ai été taguée… Et comme ce tag me plaît, je le fais.
Je dois saisir le livre le plus proche, l’ouvrir à la page 123, chercher la cinquième phrase et recopier les quatre phrases suivantes…puis taguer 5 personnes.
J’avoue, ce n’est pas le livre le plus proche, ni le deuxième plus proche, mais le troisième, puisque les deux premiers ne faisaient pas 100 pages. Voici donc un extrait de Train de nuit pour Lisbonne de Pascal Mercier que je traîne depuis des mois, parce que je n’ai pas envie de le finir.
Il ne savait même plus comment on dit « bonjour » en portugais.
« Bonjour », dit-il en français d’une voix enrouée, tandis que la femme continuait à le regarder en silence, alors il tira de sa poche le livre de Prado, l’ouvrit à la page du portrait et le lui montra.
« Je sais que cet homme, un médecin, a vécu et travaillé ici, poursuivit-il en français. Je… je voulais voir où il a habité, et parler avec quelqu’un qui l’a connu. »
Amusant que le personnage ait lui auussi ouvert un livre…
Et maintenant, à Cat, Denise, Agnès, Reine et Flairjoy de jouer le jeu. En toute liberté. Ici pour celles sans blog et chez elle en ce qui concerne Cat.
*toile de Martha Lechner Spak
L’ANGE DE PIERRE Le cycle de Manawaka de Margaret Laurence
p.123, 5e phrase et les 4 suivantes sont:
« Dans un coin de la chambre, il y avait ma grosse malle de voyage en cuir noir avec mon nom de jeune fille écrit dessus en belles lettres blanches: Mlle H. Currie.
Dans un autre coin, la table de toilette, toute branlante, avec une armature en métal et une cuvette assortie d’un broc en faïence blanche.
Pas de moquette ni de tapis jusqu’au jour où, enfin, à une vente aux enchères, Bram acheta un morceau de linoléum d’occasion, brillant avec un fond beige et un motif de perroquets, rien de moins, au plumage vert cru d’une raideur contre nature, à l’air moqueur et au bec pointu, sur lequels il fallait marcher chaque fois qu’on entrait dans la chambre.
À l’étage, j’avais beau nettoyer çà sentait toujours la poussière.
En hiver il y faisait un froid de canard, en été une chaleur étouffante. »
Voilà!
Puis-je taguer: Denis, Armando, Géraldine, Caroline8?
Comment by Flairjoy — 11 juin 2008 @ 6:47
Armando a déjà été tagué par BelleSahi chez lui, mais tu peux taguer les autres! Libre à eux de jouer le jeu maintenant!
Et merci d’avoir si vite participé!
Bonne journée à toi, Flairjoy!
Comment by Lali — 11 juin 2008 @ 6:52
Merci Lali, je vais bien-sûr participer à ce tag pour le moins original!
Comment by Cat — 11 juin 2008 @ 7:26
Etats d’âme de Nicolas Hulot
p.123, 5e phrase et les 4 suivantes sont :
« La beauté perdure mais on sent qu’elle est taraudée, menacée.
En dépit de cette friction avec le monde industriel, j’ai l’impression que les choses n’ont pas beaucoup changé depuis des siècles.
C’est impressionnant un Inuit vêtu de peaux de caribou et de peaux de phoque : il a l’art de s’habiller pour se protéger, et cette utilité vitale génère une élégance profonde.
L’Inuit a le don de choisir sa figure et on voudrait que ces silhouettes équilibrées, vivantes ne soient pas des images de fin.
Je suis en train de vivre un moment tellement somptueux que je ne pourrais jamais l’évoquer au passé. »
Je passe le flambeau à Agnès, Marion, Guess who, Carine et Zef.
Comment by Denise — 11 juin 2008 @ 10:00
Lamiel de Stendhal ! P. 123
« L’annonce d’un danger extrême, que le prudent docteur avait fait entrer dans sa réponse, piqua le courage de Lamiel. »Voyons si je sentirais du danger, s’écria-t-elle ; tout ce que je sais de pure pratique sur l’amour, c’est ce que mon oncle m’a bien voulu apprendre en me répétant qu’il ne faut point aller au bois avec un jeune homme ; eh bien, moi, j’irai au bois avec un jeune homme, et nous verrons. Et quant à mon petit abbé Clément, je veux redoubler d’amitié pour lui afin de le faire enrager. Il était bien drôle hier au moment où il a tiré sa montre d’un air en colère ; si j’avais osé je l’aurais embrassé. Quelle mine aurait-il faite ? »
J’ai dépassé d’une phrase… mais avouez que j’ai le droit de tricher ! D’abord parce que l’on ne coupe pas la parole à Henri Beyle… ! Et en plus, cette dernière petite phrase donne envie de lire la suite ? Non ? !!
Comment by Reine — 11 juin 2008 @ 15:49