La musique d’une vie
Dans La musique d’une vie, la vie d’Alexei Berg, promise à la musique, se voit en 24 heures — celles qui précèdent son grand concert qui va lancer sa carrière le 24 mai 1941 — réduite à néant.
Obligé de fuir pour sauver sa peau à l’heure des dénonciations, le jeune homme commencera par se cacher à la campagne chez un oncle avant de se glisser dans la peau d’un soldat dont il va emprunter l’uniforme et l’identité afin de passer inaperçu dans cette guerre qui prend de plus en plus d’ampleur.
Des semaines qui vont devenir des mois puis des années vont finir par effacer la moindre trace de cette vie d’avant, volontairement quand la fille du militaire dont il est le chauffeur décidera de lui enseigner le piano, puis par la force des choses, parce que la vie a décidé de son sort.
C’est un roman grave et dur que celui de Makine sur le pays
de ses racines. Un roman bouleversant où la partition destinée au héros deviendra poussière au même titre que ses rêves, tout comme le deviendront des rêves de nombreux jeunes de son âge dont la vie s’achèvera avant qu’ils n’aient vingt ans.
Pourtant, il y a bien une petite musique là. Dans les marges. Dans les silences. Dans la mémoire de celui qui raconte cette histoire pour la seule et dernière fois de sa vie, et qu’on n’oubliera jamais.
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Tu donnes bien envie de lire ce livre…
Comment by Anne — 16 octobre 2011 @ 17:01