La millième nouvelle lecture
Les mots sont-ils plus doux quand on les lit au jardin, ou plutôt quand on les lit et relit jusqu’à s’en imprégner? Les mots sont-ils plus doux quand on ne tente pas de les retenir mais qu’on les laisse nous étonner comme si on les lisait chaque fois pour la première fois? Je crois que la lectrice de Richard Creifelds sait la réponse, mais je préfère la laisser à la douceur de sa millième nouvelle lecture.
« Quand on se souvient d’un beau vers, d’un beau mot, d’une belle phrase, c’est toujours dans l’air qu’on les lit ; on les voit devant soi, les yeux semblent les lire dans l’espace. On ne les imagine point sur la feuille où ils sont collés. »
[Joseph Joubert]
Comment by Denise — 23 avril 2008 @ 7:35