La liseuse de l’atelier
Elle va parfois s’asseoir dans l’atelier. Il ne la peint pas toujours, pas plus que ses élèves ne le font, mais il aime sa présence silencieuse. Il aime lever les yeux et savoir qu’elle est là, dans son livre, comme lui est dans sa toile. Séparés, mais pourtant indivisibles. Et presque chaque fois qu’il pose les yeux vers elle, la lectrice de Béatrice Ducrest se tourne vers lui. Elle sait qu’il la regarde. Ils se sourient.
Et quand la leçon achèvera, elle ira préparer le café qu’elle apportera pour eux deux, quand l’atelier sera vide. Elle regardera la toile. Il tournera les pages du livre. Ils se souriront.
Un doux regard et quelques sourires en disent souvent plus long que quelques paroles banales…
Comment by Denise — 4 février 2008 @ 7:43