La lectrice contorsionniste
Elles sont parfois contorsionnistes, ces femmes qui aiment les livres. Il suffit de contempler cette toile de Cherrill Everley pour s’en convaincre si jamais on a un doute.
Il n’y a pas de lieu qui lui soit interdit, pas de position trop inconfortable quand la lectrice se laisse gagner par l’imaginaire des autres. Et quel sourire de satisfaction sur les lèvres de celle qui a trouvé dans sa pose tout le confort du monde pour s’adonner à un de ses plaisirs. Elle pourrait être allongée sur le plus douillet des lits qu’elle ne serait pas plus à son aise. Il faut laisser aux lectrices la liberté de choisir. Les lectrices n’aiment pas qu’on leur impose des règles.