La groupie du grand Pete
Ce soir, on retirait le chandail de Bernard « Boum Boum » Geoffrion. L’ancien porteur du chandail numéro 5 des Canadiens de Montréal ne pouvait y assister, mais souhaitait pouvoir regarder la cérémonie à la télé de sa chambre d’hôpital, mais il nous a quittés ce matin.
Et on a tant parlé hockey cette semaine avec la fête de ce soir et l’échange du gardien José Théodore que me voilà une fois de plus plongée dans mes souvenirs… Car, oui, je l’avoue, et ce n’est pas une tare, loin de là, j’ai été une grande fan de hockey ! Oui, moi !! Et pendant sûrement dix ans de ma vie…
Alors, il restera toujours quelque chose de cette époque où je collais les résumés des matchs dans des scrapbooks. De ces soirées à écouter les parties à la radio avec le petit écouteur glissé à mon oreille, tout en faisant sagement semblant de dormir. De ma passion pour Mahovlich, dit le grand Pete, avec ses 6 pieds 5 pouces. Et pour les Canadiens de Montréal, en général.
En moi encore les cris des partisans lors de matchs au forum. Gravés. Comme l’est aussi la série du siècle où l’équipe canadienne a défait les Russes. Tant de moments fabuleux, tant d’exaltation.
Et encore, je n’ai pas connu les belles années, me dira-t-on. Mais j’ai connu des années fabuleuses. Des saisons de hockey couronnées par des séries exceptionnelles et la coupe Stanley. Des soirès à hurler à en perdre la voix. Comme je n’en connaîtrai probablement pas d’autre. Enfin, jusqu’à ce que Seb m’initie au foot et me traîne à Liège voir le Standard. À moins que… bien entendu, les Canadiens de Montréal se battent pour la coupe, mais il est encore trop tôt pour même y penser.
Jamais, mais jamais, je ne renierai ce que j’ai été. Ni l’inconditionnelle des Canadiens et du grand Pete que j’ai été, aussi.