Lali

28 juillet 2010

Jeux interdits

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 7:09

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Il n’était pas encore huit heures du matin quand j’ai glissé mon appareil photo dans les espaces libres de la clôture qui entoure la cour d’école.

Ce n’est qu’un peu plus loin, alors que je cherchais d’autres angles que j’ai compris la raison de ces jeux désertés.

Le cœur gros, j’ai rangé mon appareil photo. Je n’avais plus envie de rien « croquer ».

4 commentaires »

  1. Tes photos: un poème!
    La chute: géniale
    Un contraste: émouvant

    Puff a juste envie d’aller chercher le chalumeau pour ouvrir ce cadenas infernal!

    Comment by Flairjoy — 28 juillet 2010 @ 8:00

  2. Un jour j’ai voulu jouer avec ma cousine Rangel aux jeux interdits, mais mon papa m’a tiré l’oreille… il n’aime pas les jeux ou quoi?

    Comment by Pépé de Bruxelles — 28 juillet 2010 @ 8:59

  3. Je comprends ta déception, Lali. Il est bien triste en effet que les enfants du quartier ne puissent profiter de ces installations et ainsi égayer cet espace jeux! Hélas, conséquences dues sûrement au risque de vandalisme des bâtiments scolaires, en période de vacances!

    Comment by Chantal — 28 juillet 2010 @ 9:09

  4. Et si ce jour-là, le destin avait voulu écrire une toute autre histoire.

    Une histoire sourde aux indignations des parents, un peu pressés de s’en aller au travail, qui regardent leur montre tous les deux minutes en criant qu’il est déjà passé moins cinq et que personne n’est là pour accueillir leur enfants.

    Et si, ce jour-là, malgré les photographes de passage qui s’attristent, le temps de deux ou trois clichés, de voir la cour vide et la grille cadenassée, alors qu’ils auraient aimé entendre ces cris joyeux comme une fête…

    Et si ce jour-là, le vieux gardien de la plaine de jeux, ce bonhomme charmant et doux qui veille sur les enfants, mais que les parents remarquent à peine, tellement ils sont pressés, si, ce jour-là il n’était simplement pas venu, simplement parce qu’il avait dû veiller toute la nuit sur son enfant malade qu’un dieu cruel et sans âme lui aurait pris à l’heure où, à l’horizon, une nouvelle aurore annonçait encore une belle journée d’été…

    Une journée pareille à toutes celles où, le matin, on entend des rires d’enfants joyeux dans une plaine de jeux…

    Comment by Armando — 28 juillet 2010 @ 11:11

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