J’aime les regarder
J’aime les regarder courir vers l’école le matin. Comme si là les attendaient les plus beaux secrets de l’univers. J’aime les voir se précipiter vers le parc ou à la maison en fin d’après-midi. Comme s’ils avaient tous les mystères du monde à divulguer.
Et alors, je pense à ce poème de Denis Grozdanovitch :
Formule innocente
Les petits enfants reviennent de l’école
par le sentier plein de vent qui ébouriffe leurs cheveux
soulève leurs manteaux.
Ils tiennent leurs lourds cartables
à bout de bras.
Malgré toute la tristesse du soir d’automne
qui s’accumule derrière eux dans les bois assombris
ils ne cessent de rire de gesticuler.
Grâce à la formule magique
de l’enthousiasme innocent
en cet instant sans le savoir
ils écartent facilement
les ogres.
*toile d’Edmund Adler
J’aime aussi les regarder le matin en allant à l’école et en fin d’après-midi pour le retour à la maison. Ils sont mignons. Ils ont tant de choses à se dire avant d’expliquer leur journée à leur maman. Ils parlent vite, presque essoufflés de peur d’en oublier la moitié… Adorable 😉
Merci Lali pour ce très beau poème ainsi que la toile où tous ces yeux d’enfants brillent comme des étoiles…
Comment by Denise — 17 novembre 2010 @ 7:12