Flat Love
Il y a parfois de jolis surprises dans les festivals. Ainsi, ce délicieux film d’une quinzaine de minutes signé Andrés Sanz intitulé Flat Love.
Imaginez un musée. Imaginez un homme qui est fasciné par une toile. Regardez la toile.
La toile est signée Roy Lichtenstein et s’intitule Girl with Ball.
Et chaque jour l’homme va aller au musée voir sa dulcinée : il est amoureux de la fille de papier, comme il l’était enfant de Tina, qui animait les pages de son album en 3D qui ne le quittait pas. Si amoureux qu’il ne pourra s’éprendre tout à fait d’une fille de chair et non de papier parce qu’elle n’est pas plate (flat, en anglais, d’où le titre du film).
Un film imaginatif, inusité. Un film tout simplement délicieux narré par Isabella Rossellini, qu’on peut voir dans le cadre du Festival international du film sur l’art présenté à Montréal.