Et chaque soir, elle le regarde
Il s’allonge parfois là des heures durant. Le temps d’un livre. Car quand il commence, il ne sait pas s’arrêter et surtout n’a nulle envie de le faire.
À l’autre bout de la pièce, elle le regarde, muette. Elle ne le dérangera pas. Et pourtant, il fut un temps où il n’attendait que ça. Qu’elle se jette sur lui, qu’elle l’embrasse et que le livre tombe par terre.
Il a suffi d’une fois. Celle où le lecteur de Marco Manzella lui a dit « Tu ne vois pas que je suis en train de lire? » pour qu’elle apprenne à se taire et à se faire petite; minuscule même.
Et chaque soir, elle le regarde. Elle attend le « Tu viens? » qui ne viendra peut-être jamais plus.
J’aime bien les fleurs Lali mais par-dessus tout j’aime lorsque tu écris à partir des tableaux de lecteurs et lectrices!
C’est comme un coeur a nu qui bat, c’est si fragile, c’est tellement beau.
Comment by Flairjoy — 17 septembre 2008 @ 7:34