Entre deux saisons de bonheur
En 1938, alors que Berlin n’est plus ce qu’elle était, Peter est envoyé par son père chez son grand-père. Or, ce n’est pas l’endroit au monde qu’il préfère, le vieux docteur Nagel étant un homme strict, rigide, sévère et sans tendresse, tellement différent de son père, fantasque, irresponsable, avec qui la vie était si belle et amusante.
Mais comme son père lui écrit chaque semaine, la vie passe. Les années, les jours de Noël. Et ainsi, l’enfant ne se sent pas abandonné, même s’il vit loin de son père adoré, de son seul lien affectif, sa mère étant décédée il y a bien longtemps. Jusqu’à ce jour où il apprendra une terrible vérité qui lui fera aimer son grand-père bien plus aimant et tendre qu’il ne l’avait imaginé.
Un très beau roman que celui d’Irene Dische, née à New York de parents austro-hongrois qui publie depuis plus de vingt ans des livres autant pour les adultes que les enfants, en anglais comme en allemand. Un roman sur les apparences, mais aussi sur l’amour qu’on a parfois du mal à exprimer.