Lali

8 octobre 2023

En vos mots 859

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Il a fait 33 degrés mercredi. Une vraie journée d’été alors qu’octobre venait de débuter. Probablement un au revoir de la part de l’été puisqu’il a depuis vendredi après-midi laissé sa place à l’automne. En effet, il pleut depuis.

C’est peut-être la raison pour laquelle j’avais tant besoin de chasser le gris et de choisir cette scène livresque de Renee Melia où le rouge est à l’honneur. À vous de le faire vivre en vos mots comme vous l’avez si bien fait cette semaine, inspirés par l’illustration que je vous avais proposée.

Comme d’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes afin de nous raconter ce qu’évoque pour vous cette lectrice.

D’ici là, bon dimanche à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

2 commentaires »

  1. Elle a un agenda bien chargé, notre amie.
    Pas moins dense que du temps de sa librairie.
    Pourtant chaque semaine elle est fidèle
    Aux rendez-vous honorés grâce à elle

    Ce qui lui donne tant de belle énergie
    C’est sa passion de l’écrit qui nous lie.
    Elle fait preuve d’énorme imagination,
    Et d’une non moins grande organisation.

    Autant que l’écrit elle aime la peinture,
    Et même beaucoup certaines voitures.
    Ses intérêts ont très peu de limitations,
    Et cela lui gagne toute mon admiration!

    Comment by anémone — 8 octobre 2023 @ 17:47

  2. Quelques larmes n’ont jamais tué personne. Et pourtant. Si Stravinsky, Bizet, Dvorak, Liszt n’avaient pas été là, elle serait sans doute morte de solitude. Ou de chagrin. Quelle importance?
    Ce qui est certain est que sans eux, elle aurait regardé le ciel en versant quelques larmes qui ne tuent jamais personne, mais qui noient le cœur dans un immense chagrin de vivre.

    Quelques larmes n’ont jamais tué personne. Même si les hommes devraient apprendre à pleurer. Pour laver leur honte et ne pas périr de leur vivant.
    Pleurer et pleurer encore. Jusqu’à noyer leurs préjugés mesquins pour toujours. Pleurer jusqu’à ce qu’ils apprennent à devenir des hommes. Jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’aimer n’est pas un verbe possessif. Puisque aimer c’est déployer ses ailes et voler… dans un ciel de fin du jour ou à l’aube d’un nouveau matin. Voler, jusqu’à retrouver dans le cœur de l’autre ce nid douillet où on peut s’endormir. Sans crainte.
    Willy, ou mieux, Antonia Brico, est née à Amsterdam. Vendue par sa mère (morte de chagrin, enfermée dans un monastère), elle a vécu une enfance où seul Dickens pourrait trouver des mots humains pouvant la raconter. Émigrée en Californie, où elle a grandi dans une famille sans amour, elle était faite de ce courage et de l’obstination de devenir, coûte que coûte, ce qu’elle avait toujours rêvé d’être, faisant fî de tout, mais surtout de l’impardonnable et bas mépris de tous ces hommes au sexisme enragé et méprisant, pour qui aimer l’autre, c’était posséder son âme. Et être le maître de leurs rêves.

    Antonia Brico s’est moquée des lisses apparences bourgeoises et est devenue la chef d’orchestra. La première femme chef d’orchestre.

    Parce quelques larmes n’ont jamais tué personne.

    Comment by Armando — 9 octobre 2023 @ 7:15

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