Lali

28 février 2021

En vos mots 725

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Alors que je viens tout juste de valider les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire, il est maintenant temps de vous proposer autre chose à vous mettre sous la dent ou plutôt sous les doigts, puisqu’il s’agit d’écrire un court texte d’ici dimanche prochain.

C’est sur une toile de Charles Édouard Delort que mon choix s’est arrêté. À vous de jouer désormais et de nous raconter en vos mots ce que cette scène évoque pour vous.

D’ici là, portez-vous bien. Et bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et ceux et celles qui les lisent.

2 commentaires »

  1. C’était une salle d’étude,
    Et bien sûr elle y étudiait.
    Jusqu’à ce que sa solitude
    Accueille l’amour qui s’invitait.

    Ils réussirent les examens,
    De leurs respectives sessions,
    En révisant main dans la main
    Et en découvrant leur passion.

    Ce qui avait juste commencé
    Comme une petite amourette,
    Et par un doux baiser volé,
    Prit son essor comme une fête.

    C’était une salle d’étude,
    Et bien sûr ils y étudiaient,
    Mais non plus dans la solitude.
    Ils s’appelaient Rose et Didier.

    Comment by anémone — 5 mars 2021 @ 17:50

  2. C’est tout au fond du local d’un vieux bouquiniste, crasseux et désordonné, que j’ai découvert, perdu dans une pile de bouquins anciens, vendus à 1 euro chacun ou bien 2 pour 3 euros, que j’ai trouvé, aux pages vieillies par le temps, le journal intime d’un rêveur, un dénommé Monseigneur de Pampinette, disparu il y plus de 350 ans.
    À en croire ses mots, ses aventures amoureuses endiablées et insatiables feraient passer Casanova pour un pitoyable coureur de jupons, sans âme ni envergure.
    Monseigneur de Pampinette, toujours à en croire ses écrits, avait conquis une bonne moitié des femmes de son village qui, disait-il, ne juraient que par sa fougueuse compagnie, au détriment de leurs fidèles conjoints, jusqu’à faire trois et quatre heureuses par jour.
    J’ai, par curiosité, cherché la trace dans les livres d’histoire d’un tel personnage, sans toutefois trouver la moindre trace de son existence. À mon regret.
    C’est alors que les mots d’une vieille voisine, qui avait fait ses armes dans un bordel de la vieille Lisbonne, me sont venus à l’esprit : « Si tu veux savoir vraiment ce qui veut un amant, lis le journal intime d’une femme. Tout le reste est mensonge et vanité. »

    Comment by Armando Ribeiro — 6 mars 2021 @ 11:14

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