Lali

10 mai 2020

En vos mots 683

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Que peut bien examiner ainsi le chercheur peint par Albert Edelfelt, le bras gauche posé ce qui semble être un dictionnaire ou une encyclopédie? Fait-il partie d’une équipe tentant de trouver un vaccin pour enrayer la pandémie?

À vous de nous raconter en vos mots ce que cette scène évoque pour vous, comme vous le faites semaine après semaine depuis plus de treize ans. C’est avec plaisir que nous vous lirons dans une semaine et pas avant, au moment de la validation des textes reçus.

D’ici là, profitez-en pour lire ce qu’ont imaginé les envosmotistes qui ont fait vivre la scène livresque de dimanche dernier et les commenter si le cœur vous en dit. Vous avez plus que le temps d’écrire quelques lignes.

Et surtout, bon dimanche et bonne semaine à chacun d’entre vous!

2 commentaires »

  1. Il y croyait dur comme fer,
    Que les microbes étaient dehors,
    Et il voulait croiser le fer,
    Que l’homme se fasse des anti-corps.

    Il croyait le corps aseptique,
    Tel un pur et vierge terrain,
    Mais permettez que moi, je tique:
    Des microbes, le corps en est plein.

    Ils sont légions dans les corps sains
    Et veillent à leur équilibre,
    Mais du système microbien,
    Aucune trace dans ses livres.

    Une immunité naturelle?
    Mais arrêtez le baratin!
    Ma découverte est bien plus belle:
    Remplacez-la par un vaccin!

    Ainsi songeait Pasteur en somme,
    Dans sa belle maison d’Arbois,
    Jugeant par là sauver les hommes,
    Mais vous là, vous en pensez quoi?

    Comment by anémone — 15 mai 2020 @ 16:13

  2. Dans le secret de sa tanière
    Enfermé depuis trois jours
    Comme les rêveurs de naguère
    Dans leur quête de l’amour

    Une potion magique du bonheur
    L’élixir d’une éternelle jeunesse
    Plus de peines dans nos cœurs
    Plus de rides, adieu vieillesse

    Un baume, une crème, un parfum
    Le graal d’une longue éternité
    Avoir à la portée de nos mains
    Tout ce dont nous pouvons rêver

    Peut-être est-ce autre chose
    Aussi banal qu’une évidence
    Pourquoi le parfum des roses
    Apaise-t-il le fardeau des silences

    Un liquide visqueux et doux
    Comme dans les romans noirs
    La tête tourne, on quitte tout
    Et musique de fin d’une histoire.

    Comment by Armando — 17 mai 2020 @ 2:58

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