En vos mots 665
L’hiver est là pour un moment, mais ce n’est pas ce qui va arrêter la jeune lectrice imaginée par l’illustratrice Vester Stamper, laquelle a choisi de profiter d’une journée plus douce pour lire dehors. Couvrez-vous chaudement et joignez-vous à elle afin de nous la raconter en vos mots, comme vous le faites si bien semaine après semaine.
Ce n’est que dimanche prochain que vos textes seront validés, comme je viens d’ailleurs de le faire pour ceux déposés sur la toile de dimanche dernier, que je vous invite à lire et à commenter si vous en avez envie.
D’ici là, bon premier dimanche de l’année et bonne semaine à tous!
L’abri était fait de planches,
Une cabane en construction.
De quoi prendre une revanche
Sur l’hiver en progression.
La petite lisait son livre,
Près de l’écureuil curieux.
Symbole de joie de vivre,
Image simple de jours heureux.
Comment by anémone — 10 janvier 2020 @ 15:45
– C’est tout de même grave, se dit Marie, d’être obligée de se cacher dans les bois si on veut avoir un instant de paix pour lire à l’aise! J’ai les doigts si gelés que j’arrive à peine à tourner les pages!
– C’est tout de même grave, se dit l’écureuil, que même au cœur de l’hiver on doive encore supporter des intrus! En plus elle s’est installée pile poil sous MON arbre!
Comment by Adrienne — 11 janvier 2020 @ 9:51
Elle dessine de longs silences
Dans sa vie trop dépouillée
Pour effacer le vide immense
De la page blanche immaculée
On l’a décrite belle et solaire
Avec un parterre d’amoureux
Mais en vérité seule la lumière
Ose venir taquiner ses cheveux
Égarée dans ses lectures
Où elle se plait visiblement
Sans artifices ni armure
Elle lit, paisiblement…
Comment by Armando — 11 janvier 2020 @ 13:03
Elle aimait se jucher sur une haute branche du noisetier, là, au fond du jardin.
Elle y lisait, a haute voix, le conte du petit noisetier qui avait si froid, si froid.
Sa maman l’avait revêtue du petit manteau rouge qu’elle venait de finir de coudre. Toute en drap de laine, doublé d’un tissu soyeux, rouge également. Des mitaines, tricotées par sa grand-mère protégeaient ses petits doigts, lui permettant, ainsi, de tourner les pages de son livre.
L’histoire était si triste, si mélancolique que le grand noisetier eut des sanglots, et frissonna de toutes ses branches nues. Les vibrations firent dégringoler, au sol, les dernières noisettes accrochées : au grand bonheur du petit écureuil qui l’écoutait, lui aussi.
Comment by LOU — 12 janvier 2020 @ 10:14