Lali

29 décembre 2019

En vos mots 664

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Un recueil de partitions n’est-il par un livre? Bien sûr que c’en est un! Terminons donc l’année en musique en faisant vivre ces Jeunes filles au piano, peintes par Pierre-Auguste Renoir, un tableau que j’ai eu l’occasion de voir il y a 25 ans et dont je conserve un souvenir impérissable, d’autant plus qu’une affiche reproduisant cette toile est sur le mur de mon salon.

Comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous donne le temps d’examiner cette scène sous toutes les coutures afin de nous proposer un poème ou une nouvelle, comme vous le faites si bien semaine après semaine.

C’est avec joie que nous vous lirons le premier dimanche de 2020.

D’ici là, bon dimanche, bonne semaine et bon début d’année à tous!

3 commentaires »

  1. La rue était sobre et ouvrière
    Des gens comme vous et moi
    On ne faisait pas de manières
    Pas de bling-bling ni de bla-bla

    Mon père rentrait à la fin du jour
    L’alcool était son seul copain
    Il ne débordait pas d’amour
    Et moi je découvrais le chagrin

    Heureusement qu’au deuxième
    Les sœurs jouaient du piano
    Ce n’était pas la Neuvième
    Mais je trouvais ça si beau

    Je devinais les étoiles fleurir
    Dans les yeux des deux sœurs
    Et je finissais par m’endormir
    En écoutant battre leur cœur

    Chostakovitch me fait pleurer
    Il me rappelle souvent l’enfance
    On peut si on sait l’écouter
    Entendre mon chagrin et ses nuances

    Comment by Armando — 4 janvier 2020 @ 10:57

  2. Nous cherchions toutes deux l’accord
    Où puissent se poser nos voix.
    Et d’où je suis j’entends encore
    Ces notes chantées avec toi.

    Comment by anémone — 4 janvier 2020 @ 14:13

  3. Mini-Adrienne est à l’hôpital et reçoit des visites. Chacun lui apporte une babiole pour laquelle elle remercie poliment. Chaque fois elle espère en vain que ce sera un livre.
    Le cadeau dont elle se souvient le mieux, c’est celui de Catherine, qui vivait avec sa grand-mère dans un magasin d’articles de décoration: c’était un petit cadre d’à peine dix centimètres entourant un carré de soie sur laquelle étaient peintes les deux jeunes filles de Renoir au piano.
    – Que c’est joli! que c’est fin! s’exclame sa mère.
    Mais mini-Adrienne aurait préféré que la grand-mère de Catherine soit libraire 🙂

    Comment by Adrienne — 5 janvier 2020 @ 3:21

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