En vos mots 616
Les montagnes de neige, les trottoirs glacés et glissants, le froid qui brûle les joues, le vent qui traverse les vêtements, rien de tout cela ne donne envie de mettre le nez dehors en ce dimanche. Je resterai donc bien au chaud, comme a choisi de le faire la lectrice de l’illustratrice russe Margarita Kukhtina.
À vous maintenant de vous approprier la lectrice, de vous glisser dans l’illustration, de la raconter en vos mots comme vous le faites semaine après semaine depuis près de douze ans. C’est avec plaisir que nous vous lirons dimanche prochain au moment de la validation des commentaires.
D’ici là, profitez-en pour lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.
Bon dimanche et bonne semaine à tous!
On regarde avec ravissement tomber la première neige.
C’est toujours aussi féerique et les amies de l’Adrienne ne manquent pas de souligner que maintenant qu’elle habite en ville, elle n’a plus de souci à se faire pour les déplacements, comme à l’époque où elle vivait sur « sa montagne ». Elle peut donc en jouir sans arrière pensée, même si c’est infiniment moins joli qu’en pleine nature.
On se demande si cette première neige tant attendue – après la météo « ridicule » qu’on a eue en Islande, aux dires des Islandais eux-mêmes – sera aussi la dernière, comme il arrive souvent. On est déjà à la fin du mois de janvier et les crocus montrent le bout du nez.
On se sent en complet accord avec la lectrice de Lali, avec ses guirlandes de Noël allumées fin janvier, délaissant son livre, oubliant sa boisson chaude, entièrement prise par le spectacle des flocons, leur blancheur, leur légèreté trompeuse.
Et c’est justement parce qu’on ne sait pas si cette première neige sera aussi la dernière de la saison, qu’on s’en remplit les yeux avec tant d’avidité.
Comment by Adrienne — 27 janvier 2019 @ 9:49
Ah ne penser à rien!
Se laisser envahir
Par ce qui fait du bien:
Du thé, et un bon livre.
Se sentir protégée
Au milieu des objets.
La fenêtre enneigée
Nous comblant de reflets.
La chaleur du foyer,
Un châle confortable.
Voilà qui fait aimer
La saison redoutable.
Je n’aime pas l’hiver,
Sauf pour me réchauffer
Auprès de la théière,
Et me mettre à rêver.
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Comment by anémone — 2 février 2019 @ 15:18
Il y avait le parfum des roses
Un vieux vase en cristal
Des livres et peu de choses
Rien de vraiment original
Le temps a creusé des mystères
Que personne ne peut déceler
On dirait qu’elle n’avait que faire
De la rengaine des cœurs brisés
Et pourtant dans le sien
Il y avait tant d’écorchures
Des larmes séchées par le chagrin
L’amour n’est qu’une imposture
Comment by Armando — 3 février 2019 @ 2:32