Lali

4 mars 2018

En vos mots 569

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

FROTZEL (Friedrich)

Quels trésors la lectrice peinte par Friedrich Frotzel a-t-elle bien pu dénicher au milieu de ces vieux livres? C’est ce que nous saurons dimanche prochain, et pas avant, lorsque seront validés les textes que vous aurez déposés pour nous le raconter.

Vous avez donc amplement le temps devant vous pour songer à ce que vous inspire d’emblée cette toile et pour écrire quelques lignes. Et même pour lire ceux que je viens tout juste de valider.

D’ici là, bonne semaine de relâche à certains et bonne semaine tout court à tous!

2 commentaires »

  1. Il lui avait dit des mots divins
    Qui ressemblaient à l’amour
    Avec le cœur entre ses mains
    Et lui avait aussi dit « pour toujours »

    Il lui avait dit de belles choses
    Qu’elle avait même cru rêver
    C’était comme une pluie de roses
    Un doux et tendre soir d’été

    Une solide épaule pour la vie
    Juste pour traverser le temps
    Elle s’était dit que c’était lui
    Le meilleur père pour ses enfants

    Il lui avait promis tellement de fois
    Qu’il ne recommencerait plus
    La seule que j’aime c’est toi
    De toutes les autres je m’en fous

    Puis au fil des longs hivers
    Le silence a remplacé les mots
    Elle a connu souvent l’enfer
    Jusqu’à ce que ça devienne trop

    Elle est partie un beau matin
    Où elle en a eu marre de pleurer
    Une petite sacoche à la main
    Pour réapprendre a respirer

    La solitude ressemble aussi
    Au printemps de nos libertés
    Et dans un deux pièces cosy
    Elle a retrouvé sa sérénité

    Comment by Armando — 10 mars 2018 @ 7:22

  2. Elle le relisait de temps en temps, ce poème.
    La première fois, elle l’avait longtemps cherché, dans cette forêt de livres tellement nombreux, quoique rangés avec ordre.
    Maintenant, elle mettait tout de suite la main dessus.
    Elle reconnaissait entre toutes la couverture bleue un peu usée, un peu moussue, au grain désuet.
    Il avait un parfum particulier pour elle, ce livre.
    Les vers si familiers qu’elle connaissait par coeur lui apparaissaient toujours aussi surprenants, si neufs, si frais.
    Elle les lisait, toujours émue, et refermait le recueil avec soin. Pour préserver la fleur séchée et si fragile qui y vivait.

    Comment by Anémone — 10 mars 2018 @ 13:49

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