Lali

23 octobre 2016

En vos mots 498

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

gessat-audrey

La scène imaginée par l’illustratrice Audrey Gessat vous inspirera-t-elle quelques lignes? C’est ce que nous saurons dans une semaine et pas avant. En effet, aucun texte ne sera validé d’ici là comme le veut l’habitude depuis plus de neuf ans.

Ainsi, chacun peut examiner l’illustration à loisir sans lire ce que les autres ont écrit. Pour le plaisir de dévoiler les différentes visions proposées d’un seul coup.

D’ici là, que l’inspiration soit avec vous!

2 commentaires »

  1. Fasciné subitement par la littérature,
    Il en avait délaissé les serpents,
    Pour charmer les livres.
    Il en était de bien inoffensifs
    Et d’autres très venimeux.
    Les livres se dressaient,
    Affichant fièrement première et quatrième de couverture,
    Ensorcelés à souhait.
    Celui pourtant qu’un sort envoûtait
    Au-delà de toute mesure,
    Etait plus précisément le lecteur:
    Dominé totalement par l’écrit,
    Asservi au défilé des pages,
    Hypnotisé sur son nuage,
    Transporté jusqu’au nirvâna,
    Il éprouvait l’extase.
    Voilà, telle qu’on me la contât,
    Dans le style du voleur volé
    Ou de l’arroseur arrosé,
    La fable irrésistible
    Du charmeur charmé.
    Il semble bien que ce soit
    Aux serpents échappés,
    Que nous devions l’histoire.

    Comment by Anémone — 27 octobre 2016 @ 12:22

  2. Quand je repense à ma vie
    Aux larmes de mon passé
    Tous ces chemins que j’ai pris
    Et qu’on m’avait dit d’éviter

    Mon cœur tremble d’émoi
    Au fil de mes longues nuits
    Où je remplace les pourquoi
    Par une immense forêt de si

    Et si celle qui va vu naitre
    M’avait serré dans ses bras
    Mon enfance aurait pu être
    Pleine de souvenirs et de joie

    Si à la place des grillages
    Qui ont enfermé mon enfance
    On m’avait offert des voyages
    Pour étouffer ma souffrance

    Et si pour un peu de tendresse
    Une main posée sur mes joues
    M’avait appris la sagesse
    Qu’on apprend en ayant vécu

    Et si moins de blessures
    Moins de mots jamais écrits
    Auxquels j’offre des ratures
    Pour ajouter encore des si…

    Et si j’arrêtais de me battre
    Pour vivre enfin apaisé
    Puisque, à l’enfer de l’enfance
    Je ne pourrai rien changer.

    Comment by Armando — 30 octobre 2016 @ 3:05

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