Lali

6 septembre 2015

En vos mots 439

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

DUDOVICH (Marcello)

Parce que c’est encore l’été à Montréal, j’ai choisi pour vous cette illustration de l’affichiste italien Marcello Dudovich dans laquelle je me glisserais volontiers!

Puisse-t-elle vous inspirer une courte nouvelle ou des vers, lesquels ne seront pas validés avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 commentaires »

  1. Il me vient en tête le temps où l’on était heureux ensemble sans trop s’attarder sur ce que les lendemains à naître allaient faire de nos existences.

    Il me semblait qu’on se suffisait l’un à l’autre. Peau contre peau, tu aimais la chaleur de ma voix qui te lisait des phrases au hasard, rythmées par nos commentaires moqueurs et nos rires insouciants. Presque enfantins.

    Quelquefois je fermais les yeux rêvant de t’embrasser longuement, sans jamais avoir eu le courage de le faire. De peur de tout briser. De te perdre.

    Je me souviens qu’on s’était juré de ne jamais se perdre. D’être le confident de l’autre. Pour cette vie et toutes celles à naître.

    Et pourtant… Le temps a décidé d’écrire d’autres lignes.

    Il m’arrive souvent de penser à ces heures douces et sans ombrages, à ce baiser que je regrette encore de ne pas eu le courage de te donner.

    Ma vie aurait été toute autre.

    Comment by Armando — 13 septembre 2015 @ 2:49

  2. Ce jour-là, les flots bleus de l’Adriatique étaient cachés par la grisaille de l’automne qui s’annonçait mais le ciel au-dessus du Gargano était joliment illuminé par des nuages étincelants de blancheur. De doux rayons éclairaient la terrasse où Alberto poursuivait sa lecture, sans se rendre compte que la femme à côté de lui n’était plus au diapason avec lui depuis longtemps. Elle redevenait cette belle inconnue rencontrée deux mois plus tôt.
    Balançant mollement une jambe, elle rêvassait. Non, ils n’étaient décidément pas du même milieu, ne partageaient aucun intérêt, et les violons de l’amour s’étaient tus depuis longtemps. Elle se dit qu’il était temps de passer à autre chose.

    Comment by Adrienne — 13 septembre 2015 @ 3:11

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