En vos mots 434
Alors que je viens tout juste de valider vos textes déposés sur la toile de dimanche dernier, il est l’heure d’accrocher un nouveau tableau pour vos mots. C’est une lectrice bien estivale, peinte par Assunto Isoardi, qui sera donc à l’honneur toute la semaine, ce qui vous donne amplement le temps d’écrire quelques lignes.
Et comme le veut l’habitude, nous vous lirons dimanche prochain et pas avant. D’ici là, profitez de l’été!
À l’heure où la vie n’est que frisson
Assise au parc du Bassin-Bonsecours
La tour de l’horloge à l’horizon
Loin de toutes ses anciennes amours
Elle lisait Jovette Bernier
Comme une amoureuse sans destin
Comme si elle avait déjà tout aimé
Jusqu’à son plus secret chagrin
Le soleil caressait le Saint-Laurent
Qui s’en allait vers le mois d’août
La fille semblait hors du temps
Comme tous ceux qui ont tout perdu
C’était comme un instant qui passe
Et qui nous fait trembler de pudeur
Puis c’est vrai que tout s’efface
Sauf la mémoire de nos cœurs…
Comment by Armando — 9 août 2015 @ 5:11