Lali

31 mai 2015

En vos mots 425

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

DUNLOP (Brian) - 6

Alors que mai se termine et que la journée s’annonce pluvieuse, le lecteur peint par Brian Dunlop s’est installé dans sa bibliothèque pour y lire en toute tranquillité. A-t-il choisi un des livres qu’il se promet de lire depuis longtemps? Un de ceux qui lui ont été offerts pour son anniversaire? À moins qu’il ait préféré ouvrir celui qu’il a trouvé dans une vente-débarras récemment?

Ce ne sont là que des pistes, des suggestions. C’est vous qui aurez le dernier mot, puisque cette catégorie qu’est En vos mots vous appartient depuis plus de huit ans. À vous de jouer, donc, afin de surprendre dimanche prochain au moment de la validation des commentaires reçus.

D’ici là, bonne semaine et bon dimanche à tous!

2 commentaires »

  1. À sa façon de me parler
    De me dire « Petit, on s’en va »
    À sa façon de me caresser
    Par la musique de sa voix
    Je sais ce que pense son cœur
    Je connais ses tristesses et ses joies
    Toute sa tendresse et sa douceur
    Jusqu’au bruit sourd de ses pas…

    Entre deux paragraphes silencieux
    Je m’endors tout près de lui
    Puis j’entends le bruit de ses mots
    « Tout va bien, mon petit?… »
    Et je frissonne sous ses caresses
    Ami fidèle toujours là
    Dans le malheur ou l’allégresse
    Jamais très loin de ses bras

    De temps en temps on se promène
    Il semble heureux et je le suis
    Je vais partout où il m’amène
    « Allez, viens par là mon petit!… »
    Et je le sais fier de moi
    Comme un ami plus que tout
    De ceux auxquels on croit
    Comme une moitié de nous…

    Comment by Armando — 6 juin 2015 @ 8:25

  2. Rubèn vient de retirer ses lunettes. Mais exceptionnellement, il ne les pose pas sur un meuble, dans un journal, sur le bureau. Non, il les conserve, ne tenant que le bout de la branche de droite.
    Il a relu posément son projet, pour la énième fois. Reprends, rature au crayon papier, annote dans la marge.
    La radio espagnole diffuse un mélange de voix enjouées animant des virgules publicitaires et des musiques andalouses. Mais aujourd’hui il écoutera les poèmes lus de Federico Garcia Lorca, dont celui-ci :

    « SI MIS MANOS PUDIERAN DESHOJAR

    Yo pronuncio tu nombre
    en las noches oscuras,
    cuando vienen los astros
    a beber en la luna
    y duermen los ramajes
    de las frondas ocultas.
    Y yo me siento hueco
    de pasión y de música.
    Loco reloj que canta
    muertas horas antiguas.

    Yo pronuncio tu nombre,
    en esta noche oscura,
    y tu nombre me suena
    más lejano que nunca.
    Más lejano que todas las estrellas
    y más doliente que la mansa lluvia.

    ¿Te querré como entonces
    alguna vez? ¿Qué culpa
    tiene mi corazón?
    Si la niebla se esfuma,
    ¿qué otra pasión me espera?
    ¿Será tranquila y pura?
    ¡¡Si mis dedos pudieran
    deshojar a la luna!! « 

    Comment by LOU — 6 juin 2015 @ 14:21

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