En vos mots 420
En ce dernier dimanche d’avril, j’ai choisi de vous offrir cette scène de l’illustrateur Adolfo Serra, qui n’est pas sans rappeler Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, afin que vous nous la racontiez en vos mots. Comme vous le faites dimanche après dimanche depuis plus de huit ans. Pour le plaisir d’écrire et pour partager vos mots. Tout simplement.
Et comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant sept jours, ce qui vous donne amplement le temps de mûrir ce qui vous trotte assurément déjà dans la tête et de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Le lundi soir
dès que s’allument les lampes dans les livings
Lili ouvre la fenêtre
et de sa belle voix de contralto
lit un passage de l’Iliade.
***
Lucien la traite de folle
Louis la montre du doigt
Mais Léa et Léo
ne s’en lassent pas.
Comment by Adrienne — 1 mai 2015 @ 8:53
Tous les jours, vous lire une histoire avant d’aller dormir, j’aime bien. Ce soir pourtant, j’ai envie qu’on s’fasse un marabout d’ficelle .
Z’êtes d’accord ? Au 3ème !? Au 1er, à l’entresol ? Super!…
J’commence avec un titre que j’adore.
– L’insoutenable légèreté de l’être…
– L’être et le néant ?
– Lettres de mon moulin ?
– Lettres à un jeune poète?
– Bien…! Continuons, on reprend avec Alphonse Daudet.
L’insoutenable légèreté de l’être…de mon moulin…portance d’être Constant…qu’il y aura des hommes…qui n’aimaient pas les femmes…et le pantin..
-TINTAMARRE! MARRE! À BOUT!
– Chut! C’est l’EGOIIISTE! du 3ème. On recommence demain? Avec des titres de chansons? …
Comment by Barbara — 2 mai 2015 @ 6:20
Dans la petite rue des commères
Les mots ne volent pas très haut
On parle de toutes les misères
On ne choisit pas ses mots
On a trouvé la belle victime
Sur la moindre petite chose
On réinvente sa vie intime
On dit qu’elle est amoureuse
Il semble qu’on l’aurait vue
Samedi ou dimanche dernier
Se promener au bas de la rue
Au bras d’un homme marié
On dit que la voisine d’à côté
Pense qu’elle fréquente une fille
C’est vrai qu’elle a le droit d’aimer
Mais quelle honte pour sa famille
Et de mots bas en bassesse des mots
Chacun y va de son petit effet
Les voisins sont tellement sots
Et le monde est tellement laid
Et elle rentre chaque soir
Dans la solitude de sa vie
Entre ses romans et l’espoir
Des mots tendres qu’elle écrit
Elle n’a vraiment que faire
De toute leur verve miséreuse
Dans la petite rue des commères
C’est peut-être elle la plus heureuse…
Comment by Armando — 3 mai 2015 @ 4:41