En vos mots 400
Jusqu’à il y a quelques minutes, il y avait eu 399 scènes livresques proposées à vos mots depuis ce dimanche d’avril 2007 du premier En vos mots. Puis les tableaux, les sculptures, les illustrations se sont succédé semaine après semaine. Certains y ont déposé des vers, d’autres de courtes nouvelles. Certains l’ont fait pendant un certain temps, d’autres le font ponctuellement. Quelques-uns, plus rares, l’ont fait régulièrement. Un seul a été au rendez-vous tous les dimanches.
Et nous voici au 400e En vos mots.
Merci à tous ceux qui ont laissé des traces. Merci à ceux qui lisent les envosmotistes. Merci d’être là et de continuer à faire vivre cette rubrique qui n’appartient qu’à vous et qui, sans vous, n’existerait pas.
Les papillons vivraient-ils dans les livres, attendant leur heure pour s’en échapper? C’est ce que pourrait laisser croire l’illustration d’Inés Vilpi. À vous de nous dire en vos mots ce que raconte vraiment cette scène que je vous propose à l’occasion de cet anniversaire. C’est avec plaisir que nous lirons dimanche prochain.
D’ici là, bonne semaine et bon dimanche à tous!
J’ai tant rempli de ton nom les heures vides de mon enfance
J’ai prié des dieux absents pour qu’ils me pardonnent d’exister
J’ai versé tant des larmes jusqu’à noyer tous les silences
Dans les pages presque blanches de mes nuits inachevées.
J’ai dit au vent tous les secrets que je croyais intimes
Je lui ai murmuré les mots que je rêvais t’entendre dire
Et puis la douleur de naitre comme un enfant illégitime
Une trace indésirable d’un court instant de plaisir.
J’ai épuisé toutes les chimères folles de ma jeunesse
À te chercher dans le regard de femmes sans lendemain
Et j’ai si souvent éteint le feu brulant de ma tristesse
En les écoutant pleurer sur le sort de leur destin.
J’ai tant attendu ce jour où on pourrait tout refaire
Où tu viendrais le cœur heureux, ivre d’amour
Me chanter mon plus beau cadeau d’anniversaire
Et être enfin ton fils, même si pour un seul jour…
Comment by Armando — 13 décembre 2014 @ 7:45
je suis admirative, Armando
Comment by Adrienne — 14 décembre 2014 @ 12:20
Emotion. Beaucoup d’émotion en découvrant tes lignes, Armando. Comme bien souvent… Mais tout particulièrement, dans ce quatre centième En vos mots.
Merci! Je t’embrasse de tout coeur, chaleureusement.
Comment by Chantal — 14 décembre 2014 @ 15:57