En vos mots 397
« Les paroles s’envolent, les écrits restent », affirme un dicton que nous connaissons tous. Or, la toile de Chester Arnold laisserait plutôt entendre autre chose, à moins que je ne me trompe. À vous de me le dire. À vous de nous raconter en vos mots ce qu’évoque pour vous cette scène.
Rien ne presse, aucun commentaire ne sera validé avant sept jours. Ce qui vous donne amplement le temps de lire celui déposé sur la toile de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Nous marchons dans la solitude de nos nuits
Seuls peut-être, mais en nous tenant par la main
Comme dans ces rêves sépia d’une autre vie
Où il n’y aurait plus de place pour le chagrin
Rêver, comme tous ces enfants égarés
Qu’il pourrait y avoir un nouveau destin
Où tous nos mots se transforment en baisers
Comme des papillons dans le ciel de nos matins
Écrire sur nos peaux à l’encre de nos frissons
Des tendresses qu’on ne saurait jamais imaginer
Te murmurer les mots d’une ancienne chanson
Qu’on ne sera jamais las d’entendre chanter
Et puis espérer que l’automne revienne un soir
Comme un artiste inespéré qui viendrait peindre
Sur les feuilles rouge tendresse de nos mémoires
Ces mots que nous sommes les seuls à entendre
Comment by Armando — 23 novembre 2014 @ 4:47
Le monde à lui seul serait plus clément à nos yeux s’il pleuvait, ventait, bruinait et neigeait des pages de livres, venues de partout, de Montréal, du Pôle nord, d’Asie, d’Afrique, contes colorés, de la vieille Europe et de l’Argentine éclatante, peut-être, oui, que l’hiver aux livres sera notre consolation et notre sauvegarde…
Comment by Pivoine — 7 décembre 2014 @ 7:28