En vos mots 388
Mais que peut bien surveiller ainsi la lectrice peinte par Eugenio Viti? Quelqu’un qu’on ne voit pas? La porte d’entrée? Les aiguilles de l’horloge? Le mouvement des rideaux?
À vous de nous le raconter, en vos mots, en vers ou en prose. Et comme le veut l’habitude, vous avez une semaine pour déposer vos textes, aucun commentaire n’étant validé avant dimanche prochain.
Alors, dites-moi, que surveille-t-elle ainsi?
Il y a eu d’abord cet instant où quelques lignes posées sur une page m’ont ramenée à la nostalgie de ce parfum que je croyais à jamais égaré dans mes souvenirs.
Puis, il m’est venu cette ultime nuit où nos deux corps, assoiffés d’amour, ont tant redouté l’arrivée de l’aube. Comme on redoute cet instant qui sépare la vie du vide éternel. Lorsque le regard tendre de celui qu’on a tant aimé n’est plus que paupières fermées à jamais.
Et puis ce matin, à l’approche de l’automne, où il m’avait semblé que rien n’avait changé. Il était là. Toujours là. Éternellement là. Je l’ai entendu. Il s’était assis au piano. S’amusant de quelques arpèges. Pour embellir le silence. Mon silence…
Comment by Armando — 21 septembre 2014 @ 4:41
Lorsqu’elle regardait derrière elle, une succession de miroir, dans lesquels elle voyait son image, répétée à l’infini. Et rien d’autre. Elle et le vide. Le vide et elle. Son souffle se précipitait, son coeur battait la chamade. Le mal de tête, son vieux compagnon, faisait palpiter son cerveau douloureux. Dans le fond de ses orbites, une douleur aiguë et profonde. Elle se retourna dans son lit, ce mouvement lui fit ouvrir les yeux. Encore ce cauchemar !
Comment by LOU — 21 septembre 2014 @ 8:40