Lali

4 mai 2014

En vos mots 369

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

TOULMOUCHE (Auguste) - 8

Elle a enfilé sa robe rouge des grands jours et déposé un livre sur la table avant de se pencher vers le bouquet. Mais encore? À vous de nous raconter ce que la jeune femme peinte par Auguste Toulmouche a fait ou fera. À vous de nous livrer en vos mots ce que la toile du jour vous inspire ou suscite.

Vous pouvez le faire sans tarder ou pas; les commentaires ne seront pas validés avant dimanche prochain.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

4 commentaires »

  1. -Qui a trouvé le printemps ?
    Qui a coupé ce lilas blanc ?
    Qui a fleuri ma table ?
    Qui est aussi aimable ?

    -Chère amie c’est moi !
    Hahahahaha Hahahahaha !
    Mais ce ne sont pas ces fleurs
    Qui sentent,elles sont artificielles.
    C’est moi qui dégage cette odeur;
    C’est mon nouveau parfum Chanel!

    Comment by Armèle Labelle — 6 mai 2014 @ 6:17

  2. Dans le coin du salon où elle se tient le plus souvent pour lire, Elvire a déposé encore un bouquet, dans lequel elle ne peut s’empêcher de mettre le nez chaque fois qu’elle passe. Ça sent si bon, le lilas ! Même si le blanc est un peu moins parfumé que le violet ou le mauve.
    On n’est qu’en mars, pourtant. Ce petit bouquet a dû coûter une fortune à Lucien. De quelle serre chaude, de quel pays baigné de soleil viendrait-il ?

    Sur la même table, dans un modeste pot de grès, Elvire a rassemblé les trois petits bouquets de violettes qu’elle a reçus d’Eugène. Elle ne leur donne pas d’eau : les fleurettes sèchent et se conservent bien, elles gardent même leur parfum sucré. On en mangerait.

    Le lilas, c’est autre chose. Plus coûteux, plus éphémère.

    Peut-être ces fleurs sont-elles à l’image de leurs donateurs, se dit-elle en se penchant pour la dixième fois sur les odorantes fleurs blanches, qui déjà laissent un peu tomber la tête.

    Comment by Adrienne — 9 mai 2014 @ 11:04

  3. Souvenirs bleutés d’un avant-hier lointain
    Du temps où le temps n’avait pas de demain
    Et où notre présent prenait tout l’espace
    Nos doux baisers pour des mots en préface

    Et dans le creux sucré de ton corps
    Jusqu’à ce que l’aube éclaire le dehors
    J’épuisais la jeunesse de mes désirs
    Dans l’infinie liberté de tous les plaisirs

    Et puis demain, pourquoi faire?…
    Ton corps avait tant de mystères
    Pas le temps de me poser des questions
    Je m’envolais entre Casanova et Cupidon…

    Parfums de nos secrets les plus intimes
    C’était le temps où personne n’était victime
    On disait que l’autre corps était le nôtre
    Et chacun de nous n’était que l’autre de l’autre

    De nos printemps il ne nous reste plus rien
    Puisque le temps n’est qu’un vulgaire assassin
    Quelques images et le parfum de nos soupirs
    Des pages fanées qu’on voudrait tant réécrire

    Et puis demain, dites-moi, pourquoi faire?…
    C’est si loin, l’autre côté de la terre
    Je suis la consonne en manque de voyelle
    Et tous mes rêves ont déjà perdu leurs ailes…

    Comment by Armando — 9 mai 2014 @ 14:35

  4. Elle se souvenait de ce premier bal du printemps, lorsqu’il la serrait dans ses bras, lorsque la valse lui faisait tourner la tête. De ce premier baiser, de ses promesses, de ses toujours, à jamais.
    Respirant l’envoûtant parfum du bouquet de lilas blanc cueilli de bon matin, elle chantonnait :
    « Quand refleuriront les lilas blancs
    On écoutera de faux serments
    Sans qu’on se souvienne
    Des amours anciennes
    Quand refleuriront les lilas blancs »

    Comment by LOU — 11 mai 2014 @ 12:28

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