Lali

9 décembre 2007

En vos mots 35

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

heyerdahl

Dans quelle ville vit-elle? Quel livre lisait-elle avant de le laisser ouvert sur ses genoux? Est-il possible qu’elle attende l’arrivée de quelqu’un? À moins qu’elle ne soit tout simplement en train de rêver?

Voici quelques pistes, quelques idées pour la toile de ce dimanche, afin que vous la racontiez à votre manière et selon votre inspiration, comme certains en ont l’habitude.

Mais il y a de la place pour d’autres écrits, pour d’autres auteurs. Pas besoin d’une longue histoire. Ça peut être quelques vers, les vôtres comme ceux d’un de vos auteurs préférés. Une citation. Un bout de chanson qui vous semble coller à la toile. Peu importe. La toile d’Hans Olaf Heyerdahl est là pour vous et pour vos mots.

Laissez-vous tenter! En vos mots est votre lieu de création. Dimanche après dimanche.

Bonne semaine et bonne inspiration!

3 commentaires »

  1. La jeune fille à la fenêtre venait de lire ce poème et réfléchissait sur ces mots qui la laissa songeuse…

    A une jeune fille

    Vous qui ne savez pas combien l’enfance est belle,
    Enfant ! n’enviez point notre âge de douleurs,
    Où le coeur tour à tour est esclave et rebelle,
    Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs.

    Votre âge insouciant est si doux qu’on l’oublie !
    Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs,
    Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie,
    Comme un alcyon sur les mers.

    Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées !
    Jouissez du matin, jouissez du printemps ;
    Vos heures sont des fleurs l’une à l’autre enlacées ;
    Ne les effeuillez pas plus vite que le temps.

    Laissez venir les ans ! Le destin vous dévoue,
    Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié,
    A ces maux sans espoir que l’orgueil désavoue,
    A ces plaisirs qui font pitié.

    Riez pourtant ! du sort ignorez la puissance
    Riez ! n’attristez pas votre front gracieux,
    Votre oeil d’azur, miroir de paix et d’innocence,
    Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux !

    (Victor Hugo)

    Comment by Denise Rossetti — 9 décembre 2007 @ 11:14

  2. Le livre gît sur ses genoux,
    Elle est si loin de nous.
    L’auteur attend persévérant,
    Sans se sentir jaloux
    Que son regard fuit le mirage
    Pour revenir à lui;
    Et qu’il poursuive son ramage
    Jusqu’en bas de la page.
    Mais les yeux ne reviennent pas
    Sur le livre d’images.
    Mais les yeux ne reviennent pas,
    Sont partis en voyage…

    Flairjoy

    Comment by Flairjoy — 9 décembre 2007 @ 19:36

  3. Elle regarde vers la mer
    Solitaire dans son cœur
    L’autre côté de la terre
    Comme un oiseau migrateur

    Elle a lu dans son bouquin
    Qu’un peuple s’est libéré
    Avec des œillets à la main
    C’était avril en liberté

    Elle se perd dans son voyage
    Seul le silence pourrait la taire
    Dans ses yeux l’autre image
    Comme dans un rêve d’Apollinaire

    Elle nage déjà dans le bonheur
    Des rêves où elle se perd
    Elle pense à l’autre moitié de son cœur
    Elle regarde vers la mer

    Comment by Armando — 12 décembre 2007 @ 9:45

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