Lali

19 juillet 2009

En vos mots 119

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Mais quel est ce livre énorme que les lecteurs de l’illustrateur Bob Zuba tiennent ainsi à bout de bras? Une encyclopédie? Un dictionnaire chinois-français? Une anthologie? Un livre d’images? Un livre de recettes?

Nombreuses sont les avenues que vous pouvez emprunter pour raconter ce que la toile du jour vous inspire. Nombreux aussi sont les détours pour en parler indirectement.

Puisse l’imagination être au rendez-vous! Et l’humour aussi, pourquoi pas?

C’est ce que nous saurons dans sept jours alors que nous pourrons lire d’un coup tout ce que vous aurez envie de raconter en vos mots.

3 commentaires »

  1. Pour l’enfant que j’ai été, personne ne peut imaginer l’effet que les Voyages de Gulliver de l’écrivain anglais Jonathan Swift ont pu avoir sur mon imaginaire.

    Au fil des voyages, je découvrais alors qu’on pouvait être un géant ou un nain. Bien sur, j’étais trop petit pour tout comprendre et je ne savais pas encore qu’il existait un père qui aurait dû être là pour répondre à nos questions.

    J’ai compris bien plus tard que l’anodin conte de Jonathan Swift cachait, au long de ses quatre tableaux, une critique amère et mordante de la guerre, des institutions anglaises, des hommes et de leur philosophie, pour poser enfin la question de la différence entre l’humain et l’animal. Devons-nous avoir honte d’être des humains?…

    Je n’ai jamais su répondre à cette dernière question. Même si quelquefois mes lèvres prononcent un oui convaincant, pour se dissoudre en peut-être comme du sucre dans l’eau salée.

    Depuis lors, et on n’apprend ces choses qu’avec l’âge, j’ai appris tout ce qui m’a manqué. Et parmi tellement de choses qui m’ont manqué, il y en aura une qui me poursuivra toujours.

    Il suffit que j’entende une voix d’enfant : Dis, papa, pourquoi les étoiles ne tombent pas du ciel? ou alors : Dis, papa, est-ce que quand je serai grand, je serai grand comme toi? pour que l’absence de cette voix vienne me rappeler que je n’ai jamais eu à qui poser des questions. Je n’ai jamais eu qui me donne des réponses.

    J’ai si souvent pensé à Gulliver. Et je me rappelle que j’ai si souvent dû soulever tout seul le lourd livre de la connaissance.

    Comment by Armando — 24 juillet 2009 @ 8:31

  2. Tous les deux ont entendu parler d’un fameux livre mais personne dans la famille ne leur a dit où il se trouve et ce qu’il contient. Anabelle et Christophe, jeunes mariés sont très étonnés de ce mutisme car cela avait l’air d’un grand secret. Dans leur petit village de montagne, cela a toujours été ainsi.
    Chaque chose prenait l’allure d’un secret.

    Un soir, le jeune couple discute très longtemps sur l’origine de ce livre.
    Anabelle! As-tu une petite idée?
    Non Christophe, pas plus que toi! Je trouve tout cela étrange. Pourquoi nos familles évitent d’en parler?

    J’ai une idée Anabelle! Demain soir, lorsque la lune apparaîtra, nous irons nous promener sans faire de bruit dans le parc et près de l’étang. Je suis certain que le livre est caché par là.
    Te rappelles-tu lorsque tes parents t’interdisaient d’aller te promener par là-bas, tu me l’as raconté un jour. Cela n’est pas très clair.
    Tu as raison Christophe. Nous irons explorer les lieux demain soir.

    Le grand moment arrive. Les jeunes mariés sortent en catimini de leur maison, traversent jardins et prairies et se retrouvent au bord de l’étang. Le coassement d’une grenouille les fait sursauter. Chut! Pas un bruit, ma chérie. Regardons…

    Tout à coup, à leur grande stupéfaction, ils voient au loin, un énorme rectangle mais ne pouvaient pas encore distinguer la couleur même si c’était la pleine lune. Tout en se donnant la main, ils avancent en silence, d’un pas un peu incertain en se demandant quelle était cette chose.

    Anabelle, regarde! C’est le livre mais comme il gros. Oh, Christophe, je n’ai jamais vu un livre si grand, de plus, il est tourné à l’envers et nous ne pouvons pas voir le titre. Que va-t-on faire? Il est énorme.

    Mon amour, ce livre m’intrigue et je souhaite lire le titre. Pendant que j’essaye de le soulever par le coin droit, aide-moi à le relever. Tu verras Anabelle, nous y arriverons.

    Quel bonheur, nous avons réussi et maintenant il se tient droit. On va le pousser pour qu’il retombe en arrière sur l’herbe ainsi, nous pourrons tourner les pages. Voilà qui est fait…Ouf!

    Oh, le titre! Christophe! « Le livre bleu »…tout simplement. C’est incroyable. Et si nous regardions ce qui est inscrit sur la première page?

    « Pour connaître la rose, quelqu’un emploie la géométrie et un autre emploi le papillon. »
    (Paul Claudel)

    Ma chérie, puisque nous ne pouvons pas transporter le livre, nous viendrons tous les soirs lire les citations et les poèmes du « livre bleu ».

    Ce sera notre secret…

    Comment by Denise — 25 juillet 2009 @ 15:42

  3. Le livre de la vie est parfois bien lourd à porter…
    Mais quelle chance de lire dans ses pages..
    des histoires de vie, des rencontres improbables
    des citations, qui fertilisent notre réflexion..
    des poèmes pour nous faire rêver
    Qui nous parlent d’Amour, d’Amitié
    De Liberté et de Fraternité..
    Un livre qu’il nous faut feuilleter à l’infini..
    pour démêler les arcanes de la vie..
    pour nous faire grandir sans cesse.
    pour une quête de bonheur pour tous
    afin d’être digne d’ être des humains !

    le » livre de la connaissance » d’Armando
    le « livre bleu de Denise »
    Nous montrent le chemin…

    Comment by Chantal — 27 juillet 2009 @ 9:33

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