Lali

4 juin 2019

Eleanor Oliphant

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:50

C’est Christabel, une Australienne avec qui j’ai échangé quelques cartes postales, qui m’a suggéré de lire Eleanor Oliphant va très bien, un roman qu’elle venait de terminer et qu’elle avait énormément apprécié.

J’ai donc suivi son conseil et me suis plongée dans les aventures de cette Eleanor, qui ne connait rien à la vie sociale et qui n’a jamais eu d’amis jusqu’ici, alors qu’elle a près de trente ans. Et pour cause. Elle a vécu de famille d’accueil en famille d’accueil toute sa vie à la suite d’un incendie, ayant pour compagnons les livres et la vodka.

Et si elle ne s’était pas éprise d’un chanteur vu sur scène, qu’elle croit être l’amour de sa vie et le futur père de ses enfants, Eleanor n’aurait rien changé à sa vie, à ses habitudes de ne jamais mettre de gants blancs, à sa façon de se suffire amplement à elle-même et de se comporter comme un ours mal léché. Mais elle est tombée amoureuse d’un chanteur, ce qui l’oblige à mille ruses et à des changements pour séduire l’objet de son obsession.Cela signifie une transformation physique, d’une nouvelle coiffure à des chaussures à la mode, en passant par bien des essais de tous les styles, dont certains vous feront rire aux larmes, et des tentatives pas toujours habiles de se lier avec les membres de son entourage ou ceux qui croisent incidemment sa route.

Eleanor Oliphant est une anti-héroïne. Parfois même désagréable, tant elle semble dépourvue du strict minimum de savoir-vivre et d’éducation, malgré sa grande érudition à force de lire tous les livres qui lui tombent sous la main. Mais elle finit par être attachante avec ses maladresses et ses déboires.

L’Écossaise Gail Honeyman aurait-elle pu se douter que son premier roman, qui nous mène de surprise en surprise, et du rire aux larmes, connaitrait un succès international et qu’il serait traduit afin d’être diffusé dans 27 pays? Je ne le pense pas.

Ce dont je suis certaine, par contre, est que quiconque plongera dans les aventures d’Eleanor Oliphant, qui comptent près de 400 pages, ne s’ennuiera pas une seule minute!

2 commentaires »

  1. Comme il est beau son nom de famille. Doux comme du miel. 😉

    Comment by LOU — 5 juin 2019 @ 7:27

  2. Ça donne le goût!

    Comment by Ève — 7 juin 2019 @ 11:51

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