Du temps de nos châteaux
Leurs cris de joie sont montés jusqu’ici si bien que j’ai jeté un œil par la fenêtre. Bien emmitouflés, le foulard sur la bouche, la tuque descendant jusqu’aux cils, ils trimaient dur. Il y avait déjà deux tours à la future forteresse de neige. Il était temps de creuser des tunnels.
Et ils riaient. Ils riaient d’un bonheur qui m’a rappelé celui de jours anciens. Ceux où ni froid, ni gel, ni tempête de neige n’auraient pu nous retenir à l’intérieur. Ceux où nous nous prenions nous aussi pour de grands architectes, demandant même une planche de bois pour notre pont-levis et des bâtons et des guenilles pour nos drapeaux.
Notre seule crainte, et probablement la leur, était l’arrivée du redoux avant que nous n’ayons fini de construire notre palais.
*toile d’Henri Lebasque
Et oui Lali! Ce sont de beaux souvenirs avec les mêmes joies que ces enfants partagent…avec des rires qui font chaud au coeur!
Comment by Denise — 22 janvier 2011 @ 14:51