Lali

1 décembre 2007

Doux rêves

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:24

wiestling 3

Rêver, c’est dormir avec des illustrations dans le texte.
[Eugenio d’Ors Y Rovira]

Et c’est sûrement ce qui est arrivé à la petite lectrice de Morgan Wiestling. Au bout de quelques heures, le sommeil est venu et elle s’est endormie sur une image. Peut-être rêve-t-elle à un cheval blanc qui traverse un champ? À un chevalier sur ce cheval? Peut-être est-elle devenue le temps de son rêve celle vers qui il galope?

Peu importe. Elle a le sourire de celles qui font de doux rêves…

Un commentaire »

  1. La petite lectrice avait choisi un livre que son père avait écrit pour elle mais elle n’arriva pas à la fin du premier chapitre. Le sommeil la gagna et la bienheureuse fillette fit se doux rêve…

    Yves Duteil
    Les fées

    Tu ne pouvais jamais dormir
    Sans que j’invente pour ton plaisir
    Des histoires de magiciens qui font tout avec rien,
    Et j’inventais, pour que tu dormes,
    Dans la chambre, les soirs de pluie,
    Des crocodiles en haut-de-forme
    Et des grenouilles en queue-de-pie,
    Et des fées à n’en plus finir.

    Y avait la fée aux yeux mauves
    Que l’on regarde et qui se sauve,
    Et la fée des vents de la nuit
    Que l’on appelle mais qui s’enfuit,
    Et puis la fée dans la lagune
    Qui s’amuse à couper la lune
    En milliers de petits morceaux,
    Et qui les fait danser sur l’eau.
    Et quant à la fée Carabosse,
    Elle t’emportait dans son carrosse,
    Et tu fouettais les cent chevaux
    Jusqu’à la mer au grand galop.
    C’est alors que tu t’endormais.
    Moi, doucement je m’en allais
    Bercer mon cœur de ton sourire
    Plein de rêves et de souvenirs,
    Et des fées à n’en plus finir.

    Puis, un jour tu as dû grandir,
    Toutes les fées ont dû partir,
    Avec elles les magiciens
    Qui font tout avec rien.
    Mais depuis, pour que je m’endorme
    Dans la chambre, les soirs de pluie,
    Quand les nuits sont trop monotones,
    Je repense à nos jours enfuis,
    Et les fées à n’en plus finir
    Se rappellent à mon souvenir.

    Y avait la fée aux yeux mauves
    Que l’on regarde et qui se sauve,
    Et la fée des vents de la nuit
    Que l’on appelle, mais qui s’enfuit,
    Et puis la fée dans la lagune
    Qui s’amuse à couper la lune
    En milliers de petits morceaux,
    Et qui les fait danser sur l’eau.
    Et quant à fée Carabosse,
    Elle est partie dans son carrosse;
    Elle a fouetté les cent chevaux
    Jusqu’à la mer au grand galop.
    Les enfants, c’est fait pour grandir,
    Pour s’en aller vers l’avenir
    En laissant derrière eux des rires
    Pleins de rêves et de souvenirs
    Et des fées à n’en plus finir.

    Comment by Denise Rossetti — 2 décembre 2007 @ 5:10

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