Comme des larmes sous la pluie
J’aimais l’idée de cet écrivain, veuf, pour qui la vie s’était en quelque sorte arrêtée. J’aimais l’idée d’une rencontre déterminante autour de laquelle tout le livre allait tisser sa toile. Je n’imaginais pas que j’allais être plongée dans une sordide histoire d’inceste et de séquestration. C’est pourtant là la trame du premier roman de la comédienne et metteure en scène Véronique Biefnot, qui a pour titre Comme des larmes sous la pluie. Une histoire en laquelle je n’ai pas cru, avec tout ce qu’elle a de prévisible sauf un détail que je tairai pour d’éventuels lecteurs, et son inévitable happy end qu’on a vu venir à peine franchis les deux tiers du roman et malgré toutes les embûches qui s’annonçaient.
L’écriture est correcte, sans plus. Les supposés écrits de cet écrivain, supposément reconnu, sont quant à eux hautement improbables tant ils semblent sortis de l’imagination d’une adolescente. Et je vous épargnerai la description de la famille parfaite que côtoie Simon Bersic : il ne s’en fait plus des comme ça de nos jours.
Bref, si vous n’avez pas peur des histoires qui ne tiennent pas la route même si cette dernière est pavée de bonnes intentions, il vaut mieux laisser ce titre sur les rayons de votre libraire ou de votre bibliothèque municipale. D’autres bien meilleurs attendent qu’on les découvre.
Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».
Titre pour le Défi Premier Roman
On va le noter entre parenthèses dans le récap !
Comment by Anne — 28 février 2012 @ 4:11