Lali

16 février 2013

Ciels sans nombre 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Allégorie

On habite à l’intérieur du poème
on le fabrique du dedans
l’animal a l’air fragile
ce qu’il construit plutôt résistant
il commence dans les profondeurs
où l’eau de mer est encore glauque

Peu à peu l’on découvre l’objet
inutile et versicolore

Si tu le serres sur la joue
l’appliques à ton oreille
n’entendras-tu pas la rumeur
qui précédait la naissance
de la toupie de nacre
au bourdonnement subtil

Pierre Étienne, Ciels sans nombre

*choix de la lectrice d’André Derain

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