Cet âge 3
À pas comptés, le temps
rumine
écueils et rivages
Quelle est cette langueur
qui m’accompagne
cette chaleur perdue
Mon sang s’écoule
raz-de-marée dans le silence
Trop près des autres
j’écoute l’écho des pas
Mon indifférence est feinte
J’appelle l’amour sans conditions
la nuit escale
où jeter le peu de mon corps
Louise Deschênes, L’âge de toutes les peurs
*choix de la lectrice de Massimiliano Ligabue