Ces mots qui ouvrent au monde des sens
Il l’emporte partout avec lui depuis quelques jours. L’ouvre comme au hasard, laisse les mots aller jusqu’à lui sans savoir ce qu’ils lui apprendront, sans avoir la moindre idée des réflexions qu’ils feront germer, sans savoir rien de tout cela. Pour le bonheur des mots et des images. Pour ces Versants du regard que le poète Eugénio de Andrade suggèrent. Et qui ouvrent le lecteur peint par Honoré Daumier au monde des sens.
Avec le matin
On vient du côté du fleuve, les mains plus que fraîches, quelques gouttes d’eau encore prises aux cheveux. Avec le matin surgit l’anonyme respiration du monde. Une odeur de pain frais envahit la cour entière. On vient du côté du fleuve : pour être porté à la bouche, ou au poème.
Magnifique poème empreint de sérénité. La toile d’Honoré Daumier lui va si bien. Un accord parfait.
Comment by Denise — 24 avril 2008 @ 10:13
Oi Lali
J’aime beaucoup Eugénio de Andrade, je suis contente de le lire chez toi. Je vais te mettre dans ton courriel quelques textes de lui. Ton blog est « muito fixe ».
Fernanda
Comment by Fernanda — 24 avril 2008 @ 20:03