Lali

2 juillet 2008

Ce que mots vous inspirent 36

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Écrire, c’est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l’écrivain. (Camille Laurens)

Peut-être est-ce cette phrase que médite la lectrice de Nathaniel Dance-Holland? Peut-être. Ou alors imaginons-le.

Et imaginons de plus que cette phrase soit vôtre. Pendant une semaine. Pour l’examiner, la lire et la relire, et écrire ce que mots vous inspirent à partir de celle-ci. Puisque cette catégorie est la vôtre. Pour vos mots inspirés par d’autres mots ou par la toile du jour. Pour le partage d’impressions.

5 commentaires »

  1. Ecrire le mot Liberté…le chanter…le vivre en direct…avec la libération d’Ingrid Bétancourt et de ses 14 compagnons de galère! Ecrire des mots forts, pour défendre les droits de l’homme, pour crier son amour aux êtres chers, comme elle l’a fait de façon poignante… du fond de cette jungle inhosptalière et inhumaine!
    Que de manifestations… par l’écrit, pour la soutenir dans ce combat inégal, pour la défense du droit de la liberté et de la paix, pour chaque homme.

    http://blog.yvesduteil.com/blog/wp-content/uploads/2008/02/chronique_duteil-2008-02.pdf

    Paroles de Dans La Jungle Pour Ingrid Betancourt ( Renaud)

    Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
    Entourée de ces dingues, ces doux illuminés
    Qui t’ont fait prisonnière, otage précisément
    De leur triste guerre perdue depuis longtemps

    Eux qui voulaient jadis la liberté, le droit
    Crachent sur la justice en s’en prenant à toi
    Ils méprisent la vie et la femme que tu es
    Au bout de leurs fusils, la victoire est fanée

    Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras

    Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
    Avec ces porte-flingues devenus tes geôliers
    Qui te citent Staline ou te lisent Mao
    A toi qui, j’imagine, préfèrerais Rimbaud

    Peut-être, comme moi, les croyais-tu, naguère
    Fils de Che Guevara et porteurs de lumière
    Mais leur lutte finale, leur matin du grand soir
    C’est la haine et le mal et surtout les dollars

    Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras

    Je n’connais pas le nom de tous ceux, comme toi
    Qui croupissent en prison, otages ici ou là
    Anonymes, oubliés, victimes de conflits
    Où, de chaque côté, sévit la barbarie

    Des narcotrafiquants d’un pouvoir corrompu
    D’un indigne président vous payez le tribut
    Alors, chantant pour toi, Ingrid, je veux aussi
    Rappeler que tu combats contre un double ennemi

    Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras

    Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
    Avec le vent qui cingle dans tes cheveux défaits
    Tu restes, malgré tout, sereine et élégante
    Ta revanche sur ces fous est de rester vivante

    Pour tous ceux que tu aimes et qui ne t’oublient pas
    Qui veulent briser ces chaînes, qui ne te briseront pas
    Ton nom est synonyme, Ingrid Bétancourt
    Contre l’armée du crime, de courage et d’amour

    Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
    Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
    Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras.

    Comment by chantal — 3 juillet 2008 @ 7:04

  2. Les mots que l’on prononce ne sont pas les mots qu’on écrit. Autre syntaxe, autre monde.
    Pascal Quignard

    Comment by Cat — 3 juillet 2008 @ 10:29

  3. Pour certains, l’écriture permet de s’évader. Les mots écrits sont peut-être plus justes, plus vrais que la parole. Ecrire, permet certainement d’exprimer plus facilement nos sentiments.
    L’écriture ouvre le chemin à la confidence entre amis. L’écriture aide à partager nos joies, nos chagrins. Ecrire, c’est se sentir libre.

    Comment by Denise — 7 juillet 2008 @ 12:05

  4. Merci à vous trois pour ces mots nés de d’autres mots…
    Puissent les nouveaux vous inspirer!

    Comment by Lali — 9 juillet 2008 @ 8:10

  5. Les mots n’ont de l’importance que s’ils ont été caressés par l’âme de son auteur.

    Comment by Armando — 9 juillet 2008 @ 14:13

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