Ce que mots vous inspirent 36
Écrire, c’est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l’écrivain. (Camille Laurens)
Peut-être est-ce cette phrase que médite la lectrice de Nathaniel Dance-Holland? Peut-être. Ou alors imaginons-le.
Et imaginons de plus que cette phrase soit vôtre. Pendant une semaine. Pour l’examiner, la lire et la relire, et écrire ce que mots vous inspirent à partir de celle-ci. Puisque cette catégorie est la vôtre. Pour vos mots inspirés par d’autres mots ou par la toile du jour. Pour le partage d’impressions.
Ecrire le mot Liberté…le chanter…le vivre en direct…avec la libération d’Ingrid Bétancourt et de ses 14 compagnons de galère! Ecrire des mots forts, pour défendre les droits de l’homme, pour crier son amour aux êtres chers, comme elle l’a fait de façon poignante… du fond de cette jungle inhosptalière et inhumaine!
Que de manifestations… par l’écrit, pour la soutenir dans ce combat inégal, pour la défense du droit de la liberté et de la paix, pour chaque homme.
http://blog.yvesduteil.com/blog/wp-content/uploads/2008/02/chronique_duteil-2008-02.pdf
Paroles de Dans La Jungle Pour Ingrid Betancourt ( Renaud)
Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
Entourée de ces dingues, ces doux illuminés
Qui t’ont fait prisonnière, otage précisément
De leur triste guerre perdue depuis longtemps
Eux qui voulaient jadis la liberté, le droit
Crachent sur la justice en s’en prenant à toi
Ils méprisent la vie et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils, la victoire est fanée
Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
Avec ces porte-flingues devenus tes geôliers
Qui te citent Staline ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine, préfèrerais Rimbaud
Peut-être, comme moi, les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara et porteurs de lumière
Mais leur lutte finale, leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal et surtout les dollars
Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
Je n’connais pas le nom de tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison, otages ici ou là
Anonymes, oubliés, victimes de conflits
Où, de chaque côté, sévit la barbarie
Des narcotrafiquants d’un pouvoir corrompu
D’un indigne président vous payez le tribut
Alors, chantant pour toi, Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats contre un double ennemi
Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
Avec le vent qui cingle dans tes cheveux défaits
Tu restes, malgré tout, sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous est de rester vivante
Pour tous ceux que tu aimes et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes, qui ne te briseront pas
Ton nom est synonyme, Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime, de courage et d’amour
Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
Nous t’attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras.
Comment by chantal — 3 juillet 2008 @ 7:04
Les mots que l’on prononce ne sont pas les mots qu’on écrit. Autre syntaxe, autre monde.
Pascal Quignard
Comment by Cat — 3 juillet 2008 @ 10:29
Pour certains, l’écriture permet de s’évader. Les mots écrits sont peut-être plus justes, plus vrais que la parole. Ecrire, permet certainement d’exprimer plus facilement nos sentiments.
L’écriture ouvre le chemin à la confidence entre amis. L’écriture aide à partager nos joies, nos chagrins. Ecrire, c’est se sentir libre.
Comment by Denise — 7 juillet 2008 @ 12:05
Merci à vous trois pour ces mots nés de d’autres mots…
Puissent les nouveaux vous inspirer!
Comment by Lali — 9 juillet 2008 @ 8:10
Les mots n’ont de l’importance que s’ils ont été caressés par l’âme de son auteur.
Comment by Armando — 9 juillet 2008 @ 14:13