Ce que mots vous inspirent 323
L’homme est une légende dont le sens s’est perdu. Mais le sens est toujours là, déposé au creux du langage, dans les récits que nous murmurons la nuit quand le sommeil nous fuit. (Olivier Cohen)
*toile de Francesco Agresti
Lorsque le sommeil peine à venir, nos pensées vagabondent et il se peut que nous murmurons…
Magnifique lectrice que son livre passionne.
Comment by Denise — 20 janvier 2011 @ 14:34
Ce qu’il y a bien chez Olivier Cohen est qu’il est un seul alors que s’il était Olivier & Cohen il ne serait plus le même et ça serait dommage parce qu’il n’aurait pas pu écrire avec la même autonomie et du coup faire réconcilier les gens avec l’humain ni faire en sorte que nos pensées vagabondent au creux de nos nuits froides, alors que nous devons mettre des chaussettes de laine à nos pieds, puisque le chauffage est en panne et que les ongles poussent en silence sans que nous nous en rendions compte. Le corps est ainsi fait. Pendant que nos pensées vagabondent nos ongles poussent. Le pire est que quand elles ne vagabondent pas, les ongles poussent aussi. Faut croire qu’une pensée est plus fainéante que les ongles. Et puis il faut que je vous dise un truc. On a toujours plus de problèmes avec une pensée qui vagabonde qu’avec un ongle qui pousse. Sauf s’il pousse de travers. Comme une pensée. Et ça il faut qu’un jour ou l’autre Olivier Cohen s’en rende compte. Et Denise aussi. Bon, je m’en vais me couper les ongles.
Comment by Pépé — 21 janvier 2011 @ 22:33
Merci Pépé pour ta belle explication… Je vais y repenser toute la journée 🙂
Je n’avais pas fait le lien entre les pensées qui vagabondent et les ongles qui poussent la nuit sous les chaussettes! C’est comme les cheveux, ils poussent un centimètre par mois… rire!
Comment by Denise — 22 janvier 2011 @ 7:02